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DU BASSIN HOUILLER DE NEWCASTLE.
NOTE SUR LA GEOLOG1E
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castle, je signalerai encore, mais tout à fait au sud, la faille
de ponts, que le sous-sol de la Tyne présente aussi un
Butler Knowtes qui a rejeté de plus de 2 oo mètres en profondeur les couches houillères situées au sud, et a aggrancli ainsi d'une façon assez notable la partie du
wash ; sur tout son parcours, le wash de Durham a enlevé les couches Five-Quarter et Belleau?, et en certains points, la couche Button. Faut-il attribuer ces dénudations à des courants d'eau douce, ou à des masses glaciaires ? Le problème est difficile à résoudre ; pourtant il est probable que si la seconde hypothèse était vraie, on en aurait retrouvé quelques caractères. Certains auteurs objectent à vrai dire à la première la faible pente de ce cours d'eau prédiluvien ce qui n'expliquerait point les violentes érosions qu'il a produites. Mais il faut remarquer que le sol a pu se sou lever un peu au nord, qu'il y a eu de nouvelles cassures, etc. Un fait à noter est le suivant : le principal cours d'eau du comté de Durham, la Wear, suit ce wash à 5o mètres audessus de lui pendant plus de 15 kilomètres aux environs de la ville de Durham ; mais arrivé à Chester-le-Street, il se retourne à angle droit, recoupe le calcaire magnésien, et va se jeter dans la mer du Nord à Sunderland. Peu au delà de Chester-le-Street, commence la Team, un affluent
bassin cachée sous les terrains récents. Il est difficile de déterminer l'âge de ces cassures du terrain houiller ; la plupart, surtout parmi celles qui sont orientées E. O., doivent être antipermiennes ; on a reconnu en effet pour beaucoup d'entre elles qu'elles s'arrêtaient au contact du calcaire magnésien. Wash.
A côté des failles se place un genre d'acci-
dents curieux, connus sous le nom de Wash ou de Drift (5). Un des mieux étudiés et des plus nets est celui (Jul s'étend depuis la ville de Durham jusqu'à la Tyne dans une direc.
tion sensiblement N. S. Sur une largeur qui dépasse souvent e kilomètre, les Coal-measures ont été enlevés jusqu'à une profondeur de Su mètres; on dirait le lit d'une vaste rivière aux bords abrupts. Ce vide a été rempli avec des matériaux empruntés aux rives elles-mêmes, ou venus de fort loin. On y trouve, surtout à la base, des morceaux
de schistes houillers, des blocs de charbon, le tout empâté dans des argiles ou des graviers; on ne rencontre
de la Tyne, qui court dans une direction N. S., suivant toujours la direction du wash, mais à un étage supérieur. Au point où il se jette dans la Tyne, le Drift se trouve à près de Go mètres au-dessous du niveau de la mer.
aucun fossile ; on ne peut donc déterminer l'âge de ce remplissage. A la base, on trouve, à. vrai dire, des détritus de
On a reconnu d'autres accidents analogues, un entre autres, à l'est de Newcastle, sur la rive gauche de la
l'époque houillère, mais ils ont été arrachés aux roches environnantes. Ce wash se continue encore au sud de la ville de Durham, mais en se bifurquant. Il a une pente
Tyne.
d'environ 1/5 o o vers la vallée de la Tyne, où il débouche à i mille à l'ouest de Newcastle; en ce point on a tout lieu de croire, d'après des sondages exécutés pour la construction (1 MM. N. Wood et Boyd les ont étudiés clans une connnunication intitulée : Wash or Drift through a portion of lite Coal-Field of Durham, et insérée dans les Transactions of the North of England Institute of Mining and Mechanical Engineers, vol. XIII.
Enfin, on rencontre dans le terrain houiller Basaltes. un troisième genre d'accidents connus sous le nom de 1VItin. Dykes. Ce. sont des failles à peu près verticales, remplies de
matières basaltiques d'une composition très uniforme au point de vue lithologique, à peu d'exceptions près. Le remplissage est un basalte à grains serrés, bleu foncé quand on vient de le briser, présentant une cassure conchoïdale, et tournant au brun et au rouge par l'exposition à l'air. Le