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ET LES BANDAGES.
NOTE SUR LES ESSIEUX
en service l'une depuis peu, l'autre depuis longtemps. Le
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La même observation s'applique à l'usure des bandages
parcours des essieux avariés ou usés dans le courant d'une
de roues.
année sera nécessairement très faible pour la première
Les bandages se rompent souvent. Quand cet effet se produit sous l'influence d'une basse température, le degré de serrage du bandage sur la jante
commande, très fort pour la seconde. Comparer les résultats donnés par ces deux séries, ce serait comparer les pièces défectueuses de l'une avec les meilleures pièces de l'autre. Nous examinerons successivement les essieux et les bandanges. Ces pièces peuvent être mises hors de service par suite de rupture ou de déformation ou par suite d'usure; il convient de distinguer ces deux natures d'avaries qui proviennent de causes tout à fait différentes. Les efforts auxquels les essieux sont soumis sont de plusieurs sortes : 10 les réactions de la voie résultant de dénivellations brusques des rails et donnant seulement lieu les réactions des plaques de à une force verticale ; gardes résultant des chocs des wagons les uns contre les autres; les deux ordres d'effets sont indépendants du diamètre des roues.
Les chocs contre les saillies de la voie, comme les pointes d'aiguilles, donnent naissance à une force appliquée
et l'épaisseur du bandage sont seuls à considérer ; mais lorsque la rupture n'est pas due à cette cause, elle ne peut provenir que des chocs dont le nombre est proportionnel, toutes choses égales d'ailleurs, au parcours ; il n'est pas
évident à priori que par l'action d'une série de chocs égaux deux bandages dans les mêmes conditions de serrage et d'épaisseur exigeront pour se rompre des nombres de chocs proportionnels à leurs diamètres. Au chemin de fer de l'Ouest, les bandages essayés sont tous soumis au même nombre de coups de marteau (16), et on ne fait varier le poids du marteau qu'avec la largeur et l'épaisseur du bandage. On admet que les pièces défectueuses se rompent presque toujours dans ces conditions ; on a aussi constaté qu'un bandage arrivé à une certaine épaisseur limite ne se rompt jamais pendant la dernière
période de son emploi; il résulte de là que les chances de rupture n'augmentent pas à mesure que le bandage
sur l'axe de l'essieu dans le plan de la roue, et à un couple dont le bras du levier est le rayon du cercle de
diminue d'épaisseur au-dessous de cette limite (55 milli-
roulement. Ici le diamètre de la roue intervient. Mais les passages sur les aiguilles ont lieu à petite vitesse et sont exceptionnels, de sorte que cet effet peut être négligé ; quand l'éclissage est mal fait, il peut y avoir des chocs à l'extrémité de chaque rail, et alors l'influence du diamètre de la roue devient beaucoup plus grande. Pour l'usure des fusées, on est au contraire absolument obligé de tenir compte des dimensions des roues, car, à charge égale, l'usure doit être proportionnelle au nombre de tours de roues.
Le degré d'usure ne paraissant avoir qu'une influence assez secondaire sur les ruptures, nous croyons que, pour les bandages avariés, il suffit de comparer les parcours sans se préoccuper du diamètre de la roue. Dans les tableaux suivants, nous désignerons par
mètres).
Pm PM4 PtUt
d
le nombre de pièces considérées; le parcours moyen en kilomètres des pièces considérées; maximum minimum le diamètre moyen de roulement de la roue neuve; moyen de la fusée à demi usée;