Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
558
EXPÉRIENCES SUR LA PRESSION DU GRISOU
DANS LA HOUILLE.
539
Je crois que l'on peut interpréter autrement les résultats III. Expériences de Harton.
des observations.
=2,
SURFACE PRESSION de maxima
dégagement,
N° I.
18 juin, de 7h40 M. à 8'40 M. . . . Moyenne.. . Du 13 au 20 juillet.
. .
mèt.earr. kg. par c. g. mèt. cul). 0,203 13,8 h 0,144 »
.
Du 20 au 27 juillet.
.
0,259
16,2
»
o
0,255
»
o
Moyenne.
0,327
N° 2,
u
»
N° 2
18 juin, de 9 à 10 heures. ...... .
observée,
DÉBIT
par heure et par mètre carré de surface. ....- -......----,
18 juin, de lOh 20 51V 20
Du 28 au 13 juillet. Moyenne
20,7 o »
»
m'et. euh. »
0,089 » »
0420
»
0,434
»
0,347
Parmi toutes les idées que l'on peut se faire a priori sur la manière d'être du grisou dans la houille, la plus simple consiste à supposer que le gaz imprègne le combustible
comme l'eau imprègne une couche poreuse, et qu'une couche de houille grisouteuse est un niveau gazeux, absolument de la même façon que telle couche de grès est un niveau aquifère. Dans cette hypothèse, quelle qu'ait été, à l'origine, la relation qui ait lié la genèse du grisou à celle de la houille, il y aurait actuellement entre le gaz et le solide une indépendance aussi complète que celle qui existe entre l'eau et le grès du niveau d'eau.
Si cette hypothèse est exacte, le mouvement du gaz à ces nombres
On voit qu'il est impossible de dégager de une loi quelconque Les nombres les plus comparables entre eux paraissent être ceux de la mine de Burton. On y voit en effet que le débit va en croissant à mesure que la pression croît, ce qui est d'ailleurs évidemment nécessaire. Cette loi ne ressort cependant pas des expériences de Boldon, et cela seul suffit à montrer qu'elles ont dû être soumises à des causes d'erreur qui n'ont pas été démêlées.
s 3. Conclusions.
le grisou aura une pression h, inférieure à la pression
M. Lindsay Wood s'est montré très sobre sur les conclusions que l'on peut tirer des très intéressantes observa-
tions faites par lui. Il s'est contenté de chercher une
travers le combustible doit se faire d'après les mêmes lois que celles qui régissent le mouvement de l'eau dans une couche aquifère. Or, la .répartition de la pression dans la masse du combustible, à partir d'une surface libre, dépend évidemment de la manière dont le gaz se propage dans cette masse. On comprend donc que les expériences de 11, L. Wood peuvent nous permettre de vérifier l'exactitude ou la fausseté de l'hypothèse. Supposons que le combustible présente en so (fig. 9) une surface libre baignée par une atmosphère dans laquelle
loi
susceptible de relier, dans une même mine, la profondeur du trou à la pression maxima observée. Il pense avoir établi que la pression maxima croît proportionnellement à la racine carrée de la profondeur. Il ne rattache d'ailleurs à cette loi aucune idée théorique.
maxima H du grisou dans la houille. Du grisou s'écoule dune manière continue par cette surface, et, à un moment quelconque, la pression du gaz dans l'intérieur du combustible va en croissant, à partir de se, depuis h, jusqu'à H. Nous pouvons considérer la masse de combustible traversée par un système de surfaces isobares ou d'égale pression.
Prenons sur so une surface infiniment petite, et menons,
par le contour de cette surface, des lignes normales en chaque point aux surfaces isobares traversées. Dans l'es-