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de manganèse et de
30 à 36 p. loo
de fer, soit en tout 45 à 54
p.100 de richesse métallique. Les prix sont très variables, on les établit en raison de la proportion des unités de manganèse et de fer que renferme la tonne de minerai et en prenant pour base 0`,60 à i franc par unité de manganèse et 0'0.2 à 056 par unité de fer pour chaque tonne mise à bord, le transport à la charge de l'acheteur. La production du minerai de fer sans manganèse, quoique encore assez importante, est bien inférieure à celle du fer manga-
nésifère. Elle a varié dans ces dernières années entre 100.000 et 150.000 tonnes par an. La plus grande partie de ce minerai est exportée aux Etats-Unis; l'Angleterre en prend aussi, mais une petite quantité; la France en reçoit très peu.
Ce district est très remarquable par District de illazarron. l'abondance de son minerai de plomb argentifère. Les gisements sont réguliers, les filons très puissants et bien réglés, les minerais d'une teneur plus élevée en plomb et en argent, de sorte que les mines de cette contrée paraissent appelées à un avenir plus grand que celles de Carthagène. Les exploitations minières y ont pris depuis 1878, malgré la crise sur le plomb, un développement assez considérable. La production annuelle de minerai y est actuellement de plus de 30.000 tonnes et les travaux d'exploration entrepris récemment amèneront sans doute avant peu des résultats beaucoup plus importants. Outre la Compagnie d'Escombreras qui y a fait de coûteuses installations, de nombreux concessionnaires commencent à exploiter
leurs mines. On trouve également dans le district de Mazarron des mines de fer, niais de peu d'importance; la principale richesse de ce territoire consiste dans ses gisements de plomb argentifère. (Extrait d'un Rapport du Consul de France à Carthagène, en date du us novembre 188i.)
PRÉPARATOIRES DU TUNNEL SOUS-MARIN ENTRE LA FRANGÉ ET L'ANGLETERRE
NOTE SIE1 LES TRAVAUX
Par M. D AU B 11E E, inspecteur général des mines.
l'AngleLes travaux du tunnel sous-marin entre la France et recherches sciencomprendre trois phases
terre sont destinés à
tifiques, travaux préparatoires, exécution du tunnel lui-même. géoloLa première phase a été consacrée aux études purement l'exploration minutieuse des côtes giques, qui ont été réalisées par du reconnaissance exacte et détaillée française et anglaise, par la la fond de la mer dans le. détroit, enfin par les sondages faits sur et l'inclinaison terre ferme, qui ont vérifié la nature, l'épaisseur conditions des couches, et donné une idée approximative de leurs 1875 et 1876 ont donné lieu au aquifères. Les opérations faites en remarquable rapport présenté par MM. Lavalley, administrateur délégué, Larousse, ingénieur hydrographe, Potier et de Lapparent, ingénieurs des mines (*). Les notices et plans correspondants l'Associaont figuré à l'Exposition universelle de 1878, et valu à tion française un diplôme d'honneur. Depuis 1879, on est entré dans la deuxième phase. On s'occupe préparer l'exéà vérifier les premières données scientifiques et à expérimentant, sur des galeries à cution du tunnel lui-même, en et outils susceptibles d'être ultépetites sections, des machines rieurement employés dans un travail vraiment exceptionnel par son importance. léger Du côté français, les études géologiques constatent un lieu dit les Quénocs. Ce bombement bombement des couches au
vers le fait que leur inclinaison, qui dans le détroit se dirige tournée vers N. N. E., se trouve, le long de la falaise du Blanc-Nez,
les. E., et que la pente, qui, suivant la première orientation, au voisinage des Quénocs, est d'environ om,05 par mètre, se trouve,
Il importait donc de dans la seconde, portée à près de om,09. modifier
constater dans quelles conditions ce bombement avait pu de la craie de les conditions physiques des bancs formant la base Rouen.
A. cet effet, l'Association française a foncé, près de Sangatte, rencontré le deux puits, d'une profondeur de 86 mètres, qui ont du zéro hydrographique (plus basses gault à 59 mètres au-dessous (*) Comptes rendus, t. LXXXIV, p. 133 t. 1877.