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ET DE BITUME DE LA TRINIDAD.
ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE GD A RBON
La surface de la Trinidad, d'environ 1.800 milles carré
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La capitale de Trinidad est Port-of-Spain, ville de 5o. 000
équivaut à celle d'un comté anglais, le Lancashire pul habitants, située au N. O., dans un angle du golfe de Paexemple. Une grande variété de sols règne dans l'île, con. ria; le commerce général y est principalement concentré. séquence naturelle de la diversité des formations géologi. San-Fernando, située également sur le littoral à une trenques de cette contrée ; les cultures de la canne à sucre et du taine de milles vers le sud, dans le district essentiellement cacao forment sa principale richesse, et pourraient élit agricole de Naparima, est la seconde ville de l'île ; Saintconsidérablement développées, car d'une part un dixième Joseph, Tacarigna, Arima et Savana-Grande sont les cenà peine du sol de l'île est cultivé, et de l'autre l'émigra. tres de population les plus importants après les deux villes
tion indienne y apporte annuellement un contingent de citées plus haut. population assez considérable en même temps que Paccli.
matation des coolies s'y fait très facilement ;
cette race
sobre et laborieuse fournit de bons travailleurs, qui se fixent
d'habitude dans le pays après les cinq années réglemen. taires de leur engagement. La couronne leur accorde io acres de terre comme dé. dommagement des frais de rapatriement ; par suite de cette concurrence de la race indienne à la race nègre, qu: devient tous les jours plus exigeante, les salaires se main. tiennent à des prix plus bas que dans les autres Antilles ci
surtout n'atteignent pas les prix exorbitants que
j'ai
attribuer dans une contrée voisine, le Vénézuela, au tra.
vail des noirs émigrants. Il est vrai de dire que la
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musculaire des Indiens n'est pas aussi considérable qtg
Il est à peine besoin de faire remarquer que cette contrée jouit sous l'administration anglaise d'une sécurité exceptionnelle relativement aux personnes et aux propriétés. Le développement des voies de communication est l'objet des préoccuptions constantes des autorités, et, sous ce rapport, la Trinidad est plus favorisée que certaines contrées européennes. Un excellent service de bateaux à vapeur dessert journellement le littoral occidental. Un chemin de fer, de 18 milles de développement, partant de Port-ofSpain, aboutit à Arima, au centre de l'île vers l'est, et les études sont faites pour le prolonger dans cette direction. Une nouvelle ligne est en construction de Port-of-Spain à SamFernando, et déjà en exploitation par traction de chevaux jusqu'à Couva; des tramways locaux mettent en com-
celle des nègres, et que je ne les crois pas capables munication les principaux centres de production de l'indussupporter aussi bien que ces derniers le rude travail de trie sucrière avec les petits ports d'embarquement du littoral; seule la bande de l'est est déshéritée : elle n'offre mines. La population de l'île qui, lors de la prise de possessim pas de ports naturels et la mer est en général très maupar les Anglais sur les Espagnols en 1797, n'était que de vaise sur ce rivage, où les navires ne peuvent atterrir. 17.000 habitants, s'est rapidement accrue ; en 1871, elle Le réseau des routes est aussi fort développé. Le gouétait de 109.000 habitants et s'élève aujourd'hui à 125, oolt vernement local et les particuliers ne reculent pas de-
Le commerce ,et la production de l'île ont augmenté dans une progression plus rapide que la population et ont tripk dans les vingt dernières années ; en 1877, le chiffre importations était évalué à 42.700.000 francs et celui exportations à 52.000.000 de francs environ.
vant les frais qu'entraîne leur établissement , frais assez considérables, car la nature du sol, qui rend la Trinidad Si fertile, est elle-même un obstacle à la facile construction des routes par la rareté des matériaux convenables. Aux environs de Port-of-Spain se trouvent néanmoins des car-