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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE CHARBON
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ET DE BITUME DE LA TRINIDAD.
une fouille présentant l'aspect de deux rectangles accoles de 2 0 mètres sur 5 mètres (Pl. V, fig. 4) . Le déblai suivant une direction N. E. a fait profondeur variant de 8 à io pieds la couche de rencontreune bitumn solide. Ainsi que le montre le croquis, fig. 5, Pl. V, cette couche est intercalée dans une argile marneuse grisâtre que recouvre le conglomérat sableux et ferrugineux. Vers le N. O. de la fouille, le conglomérat repose directement sur la couche, qui a évidemment été dénudée brui l'érosion du terrain et du dépôt de la couche d'alluvion au milieu de laquelle des blocs de bitume de grosseur variable sont intercalés. Une circonstance particulière démontre également que
veinent à un millier de métres cubes de terre fouillés et transportés à grands frais sur la tête à quelque distance, ils n'ont pu fournir une indication suffisante sur l'allure et la continuité de la couche. Néanmoins en dehors de cette fouille principale, quelques petits travaux donnent des in-
dans cet endroit la couche de bitume a été exposée as influences atmosphériques, car la nature du bitume en
principal.
contact avec le dépôt ferrugineux n'est pas identique à celle du bitume sous-jacent; il est plus charbonneux, si l'on peut s'exprimer ainsi, et ne prend son aspect caractéristique que
constatée ; on peut donc, sans être taxé d'optimisme, conclure au développement du phénomène géologique que les travaux ont mis à découvert en quelques points, et qui ne peut, à mon avis, exister à l'état d'exception en un point for-
lorsqu'il est encaissé dans l'argile, ainsi qu'on le voit U quelques mètres de distance. Comme le montrent les deux coupes normales, Pl. V, fig. 5 et 6, le bitume forme une couche continue légèrement ondulée, d'épaisseur un peu variable. La direction générale est N. 4o° E. , le plongement est vers le Sud et atteint 15 de.
grés sur l'horizontale dans la partie septentrionale po
dications précieuses. Ainsi, à 15o mètres du point principal dans la direction N. 400 E. qu'affecte la couche, le bitume a été trouvé à quelques pieds du sol avec son épaisseur de 4 pieds ; une fouille exécutée dans la partie haute du terrain a rencontré le bitume à 4o pieds de profondeur, montrant
d'après la différence des cotes entre ces deux points la presque horizontalité de la couche dans cette direction et son existence à la distance d'environ 3oo mètres du point
Vers le S.-O., l'existence de la couche a pu être aussi
tuitement choisi.
Les points de comparaison ne sont pas faciles à trouver en dehors de' l'île de la Trinidad, les gisements bitumineux
affectant des formes toutes différentes dans les localités d'où sont jusqu'à présent tirées des quantités considérables
4 pieds. Le bitume qui la compose forme une masse conpacte à cassure brillante et largement conchoïdale, sasse mélange de terre ou d'impuretés.
de matières analogues. A la Trinidad même, le lac de la Braie, d'après la description détaillée qui fait l'objet d'un chapitre de cette étude, montre en résumé l'intensité du phénomène dont les effets se produisent encore à la pé. riode actuelle, couvrant une superficie de 90 acres d'une épaisseur considérable de bitume, et offrant une source presque inépuisable de matière bitumineuse.
Les trayais Possibilités de l'extension de la couche. exécutés sont évidemment sujets à la critique, car maigre l'importance du déblai, qui peut être évalué approximati.
Le mode de formation doit avoir été analogue ici, et c'est sans doute à des sources souterraines produisant des épanchements horizontaux qu'il faut rapporter l'existence si remarquable de la couche de Glance-Pitch.
devenir beaucoup moins prononcé dans la partie opposée
de la fouille. En ce point la couche semble régulière et sensiblement horizontale, elle présente une épaisseur
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