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Gondwana, qui font partie d'un même et unique système lithologique homogène (*), et dont l'ensemble paraît être stratigraphiquement l'homologue aux Indes de la série secondaire de l'Europe. La position des couches de combustible dans la série
lithologique du Tong-Ring, la nature de ces charbons qui sont de véritables houilles, enfin l'avantage que nous avons trouvé, en prenant cette mesure, pour la clarté de nos explications, nous ont engagés à conserver, au moins pour la partie industrielle de ce rapport, les noms de bassin, de groupe et même quelquefois de terrain houiller au lieu de bassin, de groupe et de terrain rhétien; cette première épithète se rapportant, dans notre intention, à la présence de la houille et non à l'âge de la formation.
e.
Terrains secondaires et tertiaires.
Les terrains dont nous venons d'esquisser la description sommaire sont les seuls dont nous ayons constaté l'exis« il tence dans le cours de notre voyage, les seuls aussi dont qui soit fait mention dans les rapports des explorateurs ne nous ont précédés. Est-ce à dire que l'Indus-Chine et renferme aucun représentant des terrains jurassiques crétacés et que les étages de la série tertiaire n'y soient
représentés nulle part? Nous ne voudrions pas l'affirmer, et l'immense développement de la série jurassique que M. de Eichthofen a constaté en Chine nous semble consti« tuer au moins une probabilité de l'existence de quelque
représentant de cette série dans la presqu'île in do- chinoise, Noire, Déjà M. deVilleroy, dans son exploration de la Rivière le affluent de droite du Fleuve Rouge, a ramassé, dans arralit de la rivière, une petite ammonite qui a dû être (*) Congrès géologique de Bologne. Compte-rendu, p. 652. le coloriage des cartes géologiques, par M. li.B. Medlicott.
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ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'IN DO-CHINE.
EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
Sur
chée à quelque puissant gîte de fer, car elle est elle-même complètement transformée en fer carbonaté lithoïde. Malheureusement cette ammonite n'a pu être déterminée spécifiquement, sa forme ne correspondant à aucune
des espèces européennes connues. Elle ne peut donc fournir autre chose qu'une indication précieuse sur les régions où pourraient se porter utilement les investigations des géologues pour résoudre l'intéressant problème de la
terminaison méridionale des formations jurassiques de l'Asie orientale. Peut-être aussi les calcaires cristallins ou compacts, rencontrés et relevés par la Commission d'exploration du Mé-Kong, et rangés uniformément par elle dans la série dévonienne, n'ont-ils pas tous un âge aussi absolument identique? C'est le problème >précédent posé sous une autre forme, et sa solution sera singulièrement facilitée quand les navires européens pourront remonter le Fleuve Rouge, débarrassé des Drapeaux Noirs, et permettre aux géologues d'étudier la série des formations sédimentaires
qui, s'échelonnant dans cette immense vallée, finissent par s'appuyer sur le massif des granites stannifères du Yun-Nan.
Quant aux terrains tertiaires, leur existence dans la presqu'île indo-chinoise n'a >jamais été signalée jusqu'ici.
Nous serions pourtant tenté de leur rattacher des tufs siliceux, de couleur claire, sans trace aucune de fossiles, appuyés en couches horizontales contre des quartzites redressés, probablement dévoniens, qui forment la petite colline dominant les ruines d'Ang-Koor, du côté du nord. Mais, outre que ce petit lambeau de terrain est tout à fait isolé, nous n'avons d'autre preuve de sa modernité que son faciès lithologique et l'horizontalité de ses couches. Nous
nous bornons donc à mentionner sa présence, ajoutant qu'il est certainement d'un âge postérieur à celui des grès et argiles versicolores, et que d'ailleurs sa composition pétrographique pourrait conduire à le rattacher à des Torne IL, /832.
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