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ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'INDO-CIIINE.
EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES
Quant aux quartz, nous n'avons pu recueillir qu'un petit nombre d'échantillons sur place, dans le ravin de Plié-Ré, mais nous avons ramassé de nombreux galets roulés dans les divers cours d'eaux. Ces quartz ne présentaient, même à
la loupe, aucune trace d'or visible; leur analyse, faite à l'École des mines, a pourtant révélé les teneurs fort élevées de 4o gr. d'or par tonne pour les quartz pris sur place, et de 26 gr. par tonne pour les galets des ruisseaux.
Une exploration complète de cette région,
entreprise
dans des conditions moins désavantageuses que celles dans lesquelles nous étions placés, nous paraît donc un desideratum sérieux auquel il faudra songer à donner satisfaction lorsque le Tong-King sera soustrait à l'autorité exclusive des mandarins annamites.
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renseignements trop peu nombreux ou trop vagues pour pouvoir en fixer le contour dès aujourd'hui. Le point le plus occidental connu se trouve au village de Lang-San, non loin de Dong-Trieu, au sud de la vallée d'alluvions qui sépare cette ville de la grande chaîne inexplorée du nord de la Province Quang-Yen. De ce point, on peut suivre le bassin soit par les affleurements du terrain houiller, soit par les bords inclinés de la cuvette de calcaire carbonifère, jusqu'au chef-lieu, QuangYen, et de là, sans interruption, jusqu'à la baie de }Ion-Gâc.
A l'est de cette baie, les puissantes couches de houille qui affleurent en de nombreux points nous ont conduit naturellement à explorer la rive N. de la baie de Faïtzi-Long, tout le long de laquelle on trouve des affleurements de terrain houiller et même des indices de couches de charbon.
Ces indices sont très développés auprès du village de mais nous n'avons malheureusement pas pu les étudier en détail à cause des impénétrables forêts qui Gua-Pha ;
recouvrent le sol tout autour du village.
CHAPITRE II
Au N. E. de Cua-Pha, le bassin est coupé par un pli de
ÉTUDE DE QUELQUES-UNS DES BASSINS HOUILLERS
DE L'ANNAM ET DU TONG-KING
calcaire carbonifère, dirigé N. 150 à 2o° O., au-delà duquel
ilreparaît avec sa direction primitive et forme un petit bassin secondaire de dimensions moindres qui contient les nombreux et intéressants affleurements de Ké-Bao. .
Plus au N. E. encore, le terrain houiller est masqué par les grandes lagunes de Cua-Shi-Moon qui paraissent
Constitution des bassins houillers.
le limiter dans cette direction, car les terrains que l'on retrouve plus loin, à Foutaï-Moon et à Van-Ninh ou Mon-
A.
GÉOGRAPHIE ET TOPOGRAPHIE GÉNÉRALES.
Kaï, appartiennent déjà à l'étage plus récent des grès et
Le bassin houiller du Tong-King forme une bande pres-
que continue, dirigée, en moyenne, du N. 700 E. vers le S. 7o° O., et reconnue actuellement sur une longueur de près de Go milles, soit 111 kilomètres environ parallèle-
argiles versicolores.
La surface de tout le bassin houiller que nous venons de décrire est occupée par des collines de médiocre éléva-
ment à la côte. Sur ce développement, la limite Sud du
bas-
tion, atteignant 2 à 5oo mètres environ, denudées dans la partie Sud-Ouest, mais couvertes encore, au Nord-Est,
sin est seule explorée; on n'a sur la limite Nord que
des
de bois touffus dans lesquels les ruisseaux sont pour ainsi