Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 132]

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EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES

ET DES CITES MÉTALLIFÈRES DE L'INDO-CHINE.

que la vallée d'érosion que l'on suit pour aller vers Ha-Tou, et où l'on trouve des fragments de charbon. Mais la certitude

n'étant pas absolue à cet égard, nous n'avons pas tenu compte de ce groupe dans les cubages, où il figure simple. ment pour mémoire.

On peut suivre ce groupe, sur kilom. au moins, par les affleureune longueur de 3 2° Groupe Massue.

ments de houille et de schiste qui le jalonnent. Il part du

point J du plan, pour contourner au nord le

signal C,

passe à la mine Marguerite qui en fait partie, et remonte par une série d'affleurements sur la colline qui fait face a cette mine. Au delà on ne le connait plus ; mais il est probable qu'il se continue sous la grande plaine schisteuse qui avoisine le point G. Les épaisseurs exploitables varient de '2 mètres au point J (voir fig. 5, PI. IX) à 2",5o et plus à la mine Marguerite (voir fig. 6). La coupe fig. 4 se rapporte également à ce groupe. Partout où les affleurements sont bien décapés, les couches paraissent être très régulières, les plissements étant en général plus doux que dans le 5' groupe. Ce groupe est séparé du précédent par une épaisseur de grès schisteux d'environ 15o à 200 mètres.

Ce groupe est le plus im5° Groupe Hamelin. portant de tous. Il comprend la mine Henriette et la mine Jauréguiberry. Entre ces deux mines, il s'étend sur une longueur de 2 kilomètres au minimum ; il est, en outre, jalonné par é autres affleurements. Enclavé entre un toit et un mur gr& seux, il comprend un groupe de couches importantes (voir les coupes fig.. 1, S et 8, Pl. IX), dont les épaisseurs totales exploitables varient entre 6 et 12 mètres.

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Dans ces trois groupes de couches la haupartie émergée au-dessus du niveau de la mer teur de la croît dans l'ordre 1, 2, 5, le groupe Hamelin (N° 3) étant le plus rapproché des grandes collines du centre.- Par la même raison, les chances d'infiltration et d'envahissement, par les eaux de pluie, des mines creusées dans ce groupe, dans sont beaucoup moindres, son éloignement de la rivière de la mer et les pentes très la partie accessible aux eaux rapides de toutes les collines traversées par ses affleurements venant se joindre à la hauteur plus grande de ces Résumé.

affleurements au-dessus de la mer. C'est donc, tant au point de vue du cubage qu'a celui du peu de danger des inondations, le groupe qui nous paraît

le plus important. Il est cependant un peu inférieur au groupe 2 (Carabine), sous le rapport de la régularité. Il présente, en effet, de plus nombreux plissements, rejets,etc. ,

accidents qui sont toujours de nature à rendre l'exploitation moins aisée. Ces accidents pourront donc influer sur le cubage réel utilisable un peu plus que ne le feront ceux du groupe Carabine. Malgré ce léger inconvénient, nous pensons que, dans l'état actuel de nos connaissances, le groupe Hamelin conservera toujours, autour du centre d'exploitation de Claireville, une importance prédominante.

Bassin secondaire de Via-Ton.

Le bassin .hy-

drologique de la baie de Ha-Long est moins bien partagé que celui de la baie de Hon-Gâc, comme grande voie de transport. La surface est couverte de petites collines variant de 4o à 15o mètres d'altitude , dont les ravins envoient leurs eaux dans de nombreux petits ruisseaux indépendants. La remarque la plus importante à faire, au point de vue des facilités du transport et de l'embarquement, est la faible altitude de l'un des points de la ligne de partage des deux bassins secondaires. Ce point est à 200 mètres à l'ouest du signal G du plan. Il est occupé