Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 141]

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ET DES GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'INDO-CHINE.

EXPLORATION DES GÎTES DE COMBUSTIBLES

produiront les parties profondes du gîte et qui se rapprocheront sans doute du type suivant. 40 Enfin une véritable houille stipite, fournie par le gîte de Ha-Tou que sa forte teneur en gaz place naturellement à l'extrémité de l'échelle, et qui fournira un combustible très facile à allumer, pouvant brûler avec un faible tirage. Pour une houille aussi gazeuse, l'analyse et l'essai industriel

des échantillons pris aux affleurements ne donnent que des renseignements imparfaits, le charbon pulvérulent extrait dans ces conditions ne pouvant ni se coller, ni brûler régulièrement sur une grille.

Dès aujourd'hui le mélange des produits des deux groupes supérieurs avec ceux des deux derniers peut être considéré comme parfaitement approprié aux conditions ordinaires de la combustion, c'est-à-dire aux grilles et au tirage généralement usités. En résumé, les analyses montrent que les charbons des gîtes du Tong-King constituent des combustibles de bonne qualité, susceptibles de se prêter aux usages industriels les

plus divers.

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Grâce à leur généreux concours, nous avons pu faire deux séries d'expériences et mener à bonne fin cette recherche si importante au point de vue de l'industrie et de la marine nationale dans l'extrême Orient. La première expérience a eu lieu le 16 juin ; elle a porté exclusivement sur le charbon de la mine Henriette. La deuxième, faite le 22, en présence de M. Dupont, ingénieur du génie maritime,

délégué par M. le Ministre de la marine et des colonies, a porté successivement sur les charbons de la mine Henimite et sur ceux de Ha-Tou. La machine mise à notre disposition était une machine de 10 chevaux, demi-fixe, à un seul cylindre et sans condenseur, ayant une chaudière timbrée à 7 kilogr. et chauffée par un foyer intérieur avec retour de flamme tubulaire. Dans cette machine, la distribution se fait par un tiroir simple, et la vitesse de régime, fixée à 110 tours par minute, est conservée par un régulateur dont la grande sensibilité a permis de maintenir pendant toute la durée de l'expérience une vitesse rigoureusement constante. La détente

fixe est d'environ 2/5. La machine n'a pas de condenseur.

C.

ESsAI INDUSTRIEL DES CHARBONS.

Bien que les analyses chimiques fournissent des rensei-

gnements précieux sur la nature des combustibles, un essai industriel nous a paru nécessaire pour bien déterminer les conditions dans lesquelles ces charbons brûlent dans les foyers des chaudières à vapeur et, en général, sur les grilles des fourneaux. Nous avons trouvé, à cet effet, auprès de MM. Weyher et Richemond, constructeurs à Pantin, le plus obligeant accueil. Ces messieurs ont bien voulu mettre à notre dispo-

sition, pour l'essai des charbons rapportés de notre mission, une locomobile de lo chevaux et le meilleur de leur usine.

chauffeur

La machine ayant été mise en pression, on nettoya soigneusement le foyer et le cendrier, et l'écartement des barreaux de la grille fut mesuré et trouvé égal à 1 centimètre en moyenne.

La poulie motrice de la machine avait le diamètre de elle était munie d'un frein de Prony dont voici les

im,40 ;

éléments principaux Longueur effective du bras de levier.

. .

R=

2.,50 8t,800

N =--

ot ,00

Tare

Nombre de tours par minute.

Ces éléments, appliqués à la formule du frein de Prony, Tm

27:N x P go-o x 75 e