Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 217]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

ho6

STATISTIQUE D

MINES DE HOUIla

A.

4.

BASSIN DE SAINT-ET1M

1. Coeuteessiffl DATE

LIEU

de

de

l'acci-

l'acci-

dent .

dent . 3

d'ouvriers

E-

Blessés.

4.

5

2, a,

GROUPE DE LA LOIRE. Département de la Loire.

ItoefieLit-lPIlotière et Firminy (suite).

CAUSES DL' L'ACCIIT

Te 0 M If Il E

Tués.

407

ACCIDENTS DE GRISOU.

dl


.....

de l'islamCauses directes

de l'accumulation

> 7

du gaz. 8

0 11SEIIVATIONS.

Causes

motion du gaz.

indifecks.

9

In

Tonnes

41

Remarques particulières.

Le sous-gouverneur, dans sa ronde précédente, n'avait reconnu de

traces de gaz qu'au sommet d'une seule remontée.

la lampe de l'ouvrier qui a provoqué l'accident a été retrouvée sans treillis, sous l'éboulement qui s'était produit près de la porte d'aérage, à un mètre de distance de l'extrémité des tuyaux.

Le tamis a été retrouvé, d'autre part, accroché dans la galerie au rocher oit travaillait cet ouvrier, qui a d'ailleurs avoué lui-même son imprudence.

On a pu recueillir en divers points, Fur les montants des cadres de boisage, une sorte de croûte composée d'un coke léger provenant des poussières soulevées dans les chantiers et galeries, et en partie brûlées et agglutinées à la suite de l'explosion. On a supposé que ces poussières avaient dé aggraver les effets de l'inflammation et contribuer à la propager au loin. Des 011NrieS placés très loin du foyer de l'explosion ont été en effet brûlés très grièvement ; tandis que d'autres, occupés dans des chantiers ce qui suppose que plus rapprochés mais situés en dehors du courant, ont été à peine atteints, l'atmosphère n'était pas très chargée de grisou. C'est à propos de cet accident que le rôle des poussières dans les explosions de grisou a été nettement signalé pour la première fois en France, par M. du Soulch, alors Ingénieur en chef des mines à SaintMienne.

92

1857

Puits Monter-

Février

rad. 3116

couche.

93

Id.

Puits

9 Mars

StThomas..

Etage te EA'n.

169.864.

2

Suspension du

travail dans une

Brûlés

aban-

remontée donnée.

très légère-

Pas de renseignements sur l'aérage. Indications générales. Le gaz ne s'était jamais montré dans les travaux de la 3m5 couche. à feu nu.

Lampe à feu nu.

Un gouverneur et un ouvrier pénétrèrent, avec une lampe à feu MI, Circonstances de l'accident. clans une remontée qui était abandonnée depuis 6 jours. Ils furent légèrement brûlés par sine petite

ment.

inflammation de grisou.

Id. Brûlé légèrement.

On n'y employait que des lampes

BUMOIltéC on

cul-de-sac, aérée seulementuar dif-

fusion ainsi que les galeries adjacentes.

Lampe

Imprinince

a feu nu.

la 'Victime qi malgréladéfee

availpénereda son chantier et

one lupe a é nu.

Indications générales.

Les travaux de reconnaissance d'une petite couche rencontrée dans le

puits St-Thomas à la profondeur de 1.505', étaient peu développés. lis n'avaient qu'une seule issue dans In puits et l'aérage s'y faisait mal. Aussi, bien que le grisou y fut très peu abondant, il n'avait pas tardé à se montrer aux fronts de taille en proportion suffisante pour rendre nécessaire remploi de lampes de sûreté dans les chantiers.

Circonstances de l'accident. Un piqueur qui travaillait dans une remontée de là 4. de longueur, l'avait abandonnée un instant pour aller prêter aide à quelques camarades. Au moment de son départ,

il n'y avait pas de grisou dans le chantier. Quand il revint pour reprendre son travail, il négligea d'échanger la lampe à feu nu qu'il portait, contre sa lampe de sûreté accrochée au bas dota remontée.

Un peu do gaz, qui s'était accumulé au front de taille pendant son absence, prit feu et le brûla légèrement.

L'explosion fut très faible. Les ouvriers du niveau, au bas de la remontée, ne turent pas atteints.

-;: