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- STATISTIQUE MS
- GROUPE DE LA LOIRE.
L.,- MINES DE MOUILLE. 1. - BASSIN DE SAINT-ETIENNE.
shoneeessiondo DATE de
LIEU
l'accident.
l'aceident.
,oZ
d'ouvriers
e.-'
e Tués.
Illessés.
2
a.
Département de la Loire.
noche-la-Itioliere et Firminy (Suite).
CAUSES DE L ACCIDENT
NOMBRE
de
431
CCIDENTS DE GRISOU.
"Can.ses directes
o du gaz. b
Tonnes
l'accumulation
OBSERVATIONS. Causes
de l'inflainmillion
indirectes.
ils gaz .
10
de grisou qui s'y était accumulé pendant la nuit. Il fut brûlé légèrement ; l'autre ouvrier, resté à quelques mètres én arrière, ne fut pas atteint.
faille et nvait ren-
contré un niner filet de.chai'bon.
Remarques particulières.
Les chantiers de la région Nord, dans laquelle le grisou n'avait
Jamais été reconnu, n'étaient pas toujours visités avant l'arrivée des ouvriers.
120
1316
'Puits , elalartre;
1.75 .559.8.1i;
3
ihe de _schistes
sionnés.
'centiare
Dégagement de grisou d'âme cou-i
Le puits Idalartre était aéré au moyen d'une colonne de tuyaux qui s'éleIndications générales vait à Xe au-dessus de Pordice supérieur. Un mois avant l'accident, pendant le fonçage du puits, un coup de mine avait mis à découvert une fissure dans des schistes charbonneux, à 70° de profondeur. Le grisou dégagé par cette fissure s'était allumé à une lampe à feu nu et avait brûlé pendant 2 ou 3 jours. Depuis ce moment, les ouvriers avaient été munis de lampes de sûreté. On leur avait d'abord donné des lampes MuEseler ; mais les verres d'un certain nombre d'entre elles s'étant fendus, on les avait remplacées par des lampes Davy. D'autre part, le gaz n'avait pas tardé à disparaître et, depuis le 2 décembre, on n'avait pas constaté sa réapparition.
Tilinor?e d'une lamine
charbonneux rencontrée dans le DaYY'chaggée' lors fonçage (Minuits. du 'treillis, Par suite 'Echappemern man° certain 'd'une chute quantité de cegaz dans le puits, par une des ,oniverte-
1
Le puits 3Ialartre avait été foncé jusqu'à la profondeur de 93.. On Circonstances de l'accident venait d'achever le muraillement des 36 derniers mètres et l'on commençait à enlever les planchers qui avaient servit ce travail, lorsqu'une explosion de grisou se produisit dans le puits. Les trois ouvriers qui y travaillaient ne furent pas atteints par les flammes ; mais l'un d'eux, précipité au fond du puits, fut tué surie coup, et les deux autres, écrasés contre les parois, ne tardèrent pas à succomber,
res laissées dans iaimaçormerie.
Les planchers établis pour le rnuraillement étaient à 1.,50 l'un de Remarques particulières. l'antre; FIS laissaient entre eux elles parois du puits un vide annulaire de 0.,10 de largeur; A mesure que le muraillement avançait, on enlevait un des planchers sur deux. On a supposé, pour expliquer l'accident, que quelques-uns de ces planchers, recouverts de mortier et de débris de briques, seraient devenus assez étanches pour permettre au grisou de s'accumuler au-dessous. Après l'accident, on a constaté que le gaz se dégageait par l'une des ouvertures laissées dans la ma-
Accumution probable du gaz au-dessous
d'un
des planchers de rave il, encombrés de débris de matériaux et ren-
çonnerie, au niveau de la couche de schistes charbonneux. L'état des victimes n'a pas permis de les interroger. Les lampes Davy dont elles se servaient ont été
dus 'ainsi ,presque,
retrouvées fermées à clef. On a supposé que la chute de l'une de ces lampes avait été la cause de
étanches.
l'explosion.
Cet accident montre le danger des planchers trop ajustés dans des puits où l'on a constaté la présence du grisou. On doit, dans des conditions semblables, augmenter, autant que possible, le vide annulaire laissé entre ces planchers et le muraillement.
121
1877
12
Juillet
puits Dolsmien.
2
._
-
Couche
de hi Grille .
Insuffisance -de ventilation dans
Lampe à feu nu.
Négligence du
sous- gouverneur
unloutdegalerie
qui avait omis
en 'remonte, aéré
ans sa PiSiie, de pousserses lovestigationsjusqu'au ,fouddelaremonle
seulement par ditfusion.
où s'est godai
Se
Niveau
Brûlés légèrement.
1.951 561.569
' l'occident. .
La présence du grisou n'avait point encore été constatée dans cette région Indications générales. de la mine ; aussi y travaillait-on avec des lampes à feu nu. Toutefois, un surveillant spécial était chargé de visiter les chantiers avant l'arrivée des ouvriers. Deux ouvriers étaient occupés dans un bout de galerie en remonte, , Circonstances de l'accident. allant du Sme au 6." niveau. L'un d'eux, au moment de reprendre son travail, éleva sa lampe â feu nu au toit de la galerie pour se rendre compte de l'état de celui-ci. Une inflammation de grisou se produisit et lui fit ainsi qu'à son camarade, des brûlures peu dangereuses à la partie supérieure du corps. L'explosion s'est réduite à une simple flambée do gaz.