Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 243]

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STATISTIQUE DES

458

ACCIDENTS DE GRISOU..

A. - MINES DE HOUILLE,

2,

1. - BASSIN DE SAINT-ETIENNE. I,

Concession 1

DATE

,..

dent.

de l'accident.

2

3

1872

Puits

/-

do

«

Farel-

0

1

1,158

N0MBRE

LIEU

d'ouvriers Tués. 0

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Blessés. > - 5 5

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790

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dllectes ....___________oe....___auses

OBSERVATIONS.

de 1, accumulation

de l'inflammotion

indirectes.

Si

9

10

Lampe

Imprudence de

du gaz.

du gaz.

11

11 Avril

.

Devil-

203.183

Brûlé

laine.

très légère-

Grande couche.

Cavité produite dans les remblais par un éboulenient,

de sûreté

la victime ,

meut.

....

1d 59

1873

30 Avril

i

étaient employées comme lampes à feu nu.

les remblais.

Circonstances de l'accident. Un remblayeur, ayant besoin d'un outil et sachant qu'on en laissait quelquefois derriède un quadrillage qui maintenait les remblais dans une partie peu solide du niveau de roulage, s'introduisit dans une cavité située derrière les bois et ayant 2 à 3. de longueur sur 0.,50 de largeur. Sa lampe Davy s'étant éteinte, il la ralluma avec une allumette et savanes un peu plus loin sans remettre le treillis: Une petite explosion de grisou se produisit et le brûla légèrement. ,

.

id

836

I

192.006

ii

Soufflard ouvert

à la sole d'une

Briiié,

Lampe à feu no.

.

Indications générales.

L'aérage général était satisfaisant ; il se faisait naturellement entre le

puits St-Pierre d'une part et les fendues Brûlée et des Hospices d'autre part. Le grisou n'avait pas encore été rencontré dans la Grande-Couche au niveau de 206.. On y travaillait nec des lampes à feu nu.

remontée en percernent.

Niveau

lI

par lequel il s'échappait.

Le grisou ne se montrait que rarement dans cette partie de la mine. Les lampes de sûreté n'étaient fermées à clef que dans les remontées susceptibles de donner du gaz ; dans les autres chantiers, elles

vite exist ant dans

de 300..

1

Le courant d'air était très bon. L'air entrait par le puits Devillaine, aérait en léchant les fronts de taille, et remontait au niveau inférieur du puits Marseille, tms les dépliages ,,

Indications générales.

qui

détamisée. avaitpénétré,avee sa lampe délai, sée, dans une ,

Etage

1

.1 Département de la Loire.

de iniontrambert (suite).

CADSLS DE L'ACCIDENT

.

o

..7,_«, -É

459

GROUPE DE LA LOIRE.

ile 206..

Un ouvrier arrivait à son travail dans une remontée. Il se trouvait Circonstances de l'accident. 83. du front de taille, quand une petite explosion de grisonne produisit. Il fut mortellement brûlé par ,

111 '

__ 1

1160

id.

id.

15 Mai

id.

-

Etage

de 206..

2

3

Goulusionnés.

id.

id.

Décomposition

Incendie

i.

de l'eau projetée sur de la houille en ignition, et necumulation , der-

.

dere un barrage,

du mélange explosif formé par les produits

de

cette décomposiLion, joints à ceux résultant de la

des flauunes s'élevant du sol de la galerie.

La remontée où s'est produit l'accident avait 9.,50 de longueur ; elle Remarques particulières. était ouverte dans un niveau où passait le courant d'air. Le gaz devait se :dégager d'un soufflard ouvert à la sole dela remontée. Il a dû s'enflammer au moment où l'ouvrier passait, avec sa lampe à feu nu, auprès de ce soufflard. A la suite de cet accident, les remontées 'ont été aérées Mesures prises à la suite de l'accident. au moyen de ventilateurs ;les chantiers ont été visités par le sous-gouverneur avant l'entrée des ouvriers, et l'on n'a plus employé que des lampes de sûreté dans les galeries cucul-de-sac.

Les abords du puits de LyOn étaient envahis par un incendie déjà Circonstances de l'accident. ancien. On voulait approfondir ce puits et, pour cela, le rejoindre par une galerie partant du puits Devillaine, au niveau de 206.. Deux tentatives avaient été faites dans ce but au mois do février ; mais on avait dû reculer en laissant de forts barrages. Au mois de mai, on voulut tenter un nouvel essai. On creva l'un des barrages et l'on s'avança avec les pompes jusqu'en un point d'où l'on pouvait projeter de l'eau sur l'incendie. Après chaque coup de pompe, de petites explosions se produisaient avec une flamme très faible. L'Ingénieur, prévenu, lit battre en retraite et rétablir les barrages. Un premier serrage de 00,15 fut construit à la bête ; mais pendant la construction d'un barrage contigu de 0.,55 d'épaisseur, uns violente explosion fit voler le premier en éclats. Les débris blessèrent mortellement deux ouvriers et légèrement trois autres. Personne ne vit de flammes.

Remarques particulières. On a supposé que l'eau projetée sur la liouille s'était décomposée, et quo les produits de cette décomposition, joints, à ceux résultant de la distillation de la houille, avaient formel un mélange détonant qui s'était. accumulé en grande quantité derrière le premier barrage, après

distillation de la houille.

sa fermeture. ,


.

as

Cet accident n'est pas un accident de grisou proprement dit.