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466
STATISTIQUE DER
A.
MINES DE HOUILLE. 1.
BASSIN DE SAINT-RTIBR
5. DATE do
LIEU de
l'accident.
l'accident.
167
1868
18 Septembre
o
d'ouvriers Tués.
Puits de la Pompe et du Grand Treuil.
dii Treuil (suite).
---^--___...mofflem-...
Causes directes de
7.
Blessés.
4
GROUPE DE LA LOIRE. t. - Département de la Loire.
CAUSES DE L'ACCIDENT
NOMBRE
3
Concession
467
ACCIDENTS DE GRISOU.
-
6
7
377
185. 803
l'accumulation
du gaz. 8
OBSEI1 YATIONS. indirectes.
il
10
du gaz.
Flamme d'un coup de mine.
Brûlés, dont
Causes
de l'inflammalien
4
grièvement.
1(
Indications générales.
La couche était gazeuse. Les Ouvriers travaillaient avec des lampes de
sûreté.
Circonstances de l'accident. On avait préparé un coup de mine dans un travers-banc d'aérage qui reliait le puits à la couche, et un second dans un faux-puits do 201 de profondeur, foncé dans le mur mémo de la couche. Le premier coup partit sans incident ; mais le second, tiré quelques minutes après, mil le feu à une petite quantité de grisou. Quatre ouvriers lurent brûlés, dont un grièvement. L'explosion fut faible. La flamme ne se propagea qu'a une courte distance dans le sens du courant d'air.
wue
Couche.
168
1870
19 Septembre
Puits de la Pompe.
Petite couche.
298
2
Brûlés.
110.752
Flamme Poche de grisou
légèrement.
ouverte au /liement du départ d'un coup domine,
au front do taille d'un chantier en remonte et en ciel-de-sac , aéré seulement par diffusion.
d'un coup de mine.
Indications générales.
Le règlement des travaux réservait aux gouverneurs le soin d'allumer les
coups de mine.
Les ouvriers étaient munis de lampes de sûreté.
Circonstances de l'accident. Trois ouvriers travaillaient à l'avancement d'un chantier en remonte, de 1m do longueur, au pied duquel passait un niveau traversé par le courant d'air. Ils avaient préparé un coup de mine dans l'un des angles supérieurs du front de taille ; cieux d'entre eux s'étaient réfugiés Ions le niveau ; le troisième, après avoir enlevé le treillis do sa lampe et allumé la mèche, se réfugia dans l'angle supérieur du front de taille opposé à celui où se trouvait le trou de mine. Au moment où le coup partit, une explosion de grisou se produisit. Les flammes, arrivant dans le niveau, brûlèrent mortellement les deux ouvriers qui s'y tenaient et causèrent des brûlures légères à un troisième, abrité à quelque distance.
Remarqués particulières.
-
Le courant d'air qui passait au pied du chantier, était bon. Avant
l'accident, on n'y avait pas constaté la moindre trace de grisou. Le gaz a dû se dégager au moment mémo du départ du coup do mine.
Le sous-gouverneur laissait, contrairement au règlement, les ouvriers libres d'allumer eux-mémes leurs coups de mine, et, à cet effet, il avait mis à leur disposition uns clef qui leur permettait d'ouvrir leurs lampes. Toutefois, il a été reconnu que cette infraction au règlement n'avait pas été la cause de l'accident actuel.
(Lu suite à eue _prochaine livraison;. 1