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OXYDABILITÉ RELATIVE DES FONTES, FERS ET ACIERS, ETC.
NOTE SUR L'INDICATEUR DU GRISOU, DE M. E. H. T. LIVEING.
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On voit que le métal a souffert dans l'eau, comme dans
le conduit de fumée, et même l'acier doux plus que le métal manganésé. Il est devenu moins ductile et à grains. C'est un point que les constructeurs de chaudières feront bien de ne pas perdre de vue, car la tôle d'acier perd réellement à la longue une partie de sa ténacité et de sa flexibilité.
M. Brustlein a aussi constaté que l'eau acidulée dissout
d'autant plus vivement le métal qu'il renferme plus
de
manganèse. Mais on ne saurait en conclure, comme on l'a vu, que l'eau douce des chaudières agirait de même; cependant puisque le manganèse, d'après les essais précédemment cités, favorise réellement l'action de l'eau douce ou saline sur les aciers, il n'en demeure pas moins établi qu'il faut faire entrer aussi peu de manganèse que possible dans les aciers doux pour tôles de chaudières et coques de navires.
NOTE SUR
L'INDICATEUR DU GRISOU DE M. E. H. T. LIVEING Par MM. En. MALLARD et LE CHATELIER, ingénieurs des mines.
Dans le mémoire () qu'a publié ce recueil et où nous avons passé en revue les divers appareils proposés pour déceler la présence du grisou dans l'atmosphère des mines,
nous avons mentionné celui qu'avait imaginé par un ingénieur anglais, M. Liveing ; mais nous avions dû nous borner à une mention sommaire, parce qu'au moment de la
Saint-Montan, mars 1S83. L
rédaction de notre travail, le principe seul de l'appareil avait été publié par son auteur. Nous avons depuis ce temps pu expérimenter sur un des appareils livrés à l'industrie par le constructeur de M. Liveing (51. Nous rappellerons que le principe de l'instrument est fondé sur ce fait qu'un fil de platine porté au rouge par un courant électrique émet, toutes choses égales, une lumière plus intense lorsqu'il est plongé dans une atmo-
sphère contenant une petite quantité d'un gaz inflammable que lorsqu'il est plongé dans l'air pur. Cela tient évidemment à ce que le gaz vient brûler autour du fil et accroît ainsi la température de celui-ci en diminuant la 'perte de chaleur par rayonnement. ll
(*) Annales des mines, 7' s., t. XIX, p.191,1881. (**) L. Clark, Muirhead and Co, rnanufacturers, RegencyStreet, S. W. Westminster.