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MANOEUVRE ET CALAGE DES AIGUILLES DE CHANGEMENT
elles-mêmes deux articulations mobiles J et K, qui sont rattachées l'équerre D et de la 10 Aux' aiguilles C au moyen de
tringle E; (fig. 2 à 7). A la barre G portant les verrous H et I à tour de rôle, fixes Ces deux articulations J et K sont, de manoeuvre est calée et mobiles, suivant que la tringle de manoeuvre. par le verrou, ou le verrou par la tringle Quand le point K est mis à l'arrêt, le balancier JR pivote l'articulation J qui se déautour de ce point fixe, et c'est K est rendu place ; réciproquement si J est à l'arrêt et si libre, c'est K qui pivotera autour de J. Dans la position des fig. 2 et 4, la tringle E est calée par de ses encoches, et les te verrou II pénétrant dans une maintenues dans une position invariable aiguilles sont ainsi le point initial du en contact avec le rail de gauche. C'est mouvement qui va se produire quand on renversera le lela transmission vier de manoeuvre, de façon à imprimer à dérigide un mouvement régulier et continu, d'amplitude de la flèche. terminée, dans le sens mouvement En se transmettant à l'appareil de calage, ce bien distincts se décompose de lui-même en trois temps La tringle E étant .calée par le verPremier temps. le point K qui se déplace rou H, le point J est fixe, et c'est H, jusqu'à ce que le en poussant la barre G et le verrou partie pleine de la
verrou I soit venu buter contre une tringle E (fig. 5). Par suite de ce mouvement le point K s'est transporté en K' (fig. 5, 6 et 8), le verrou H a dégagé l'encoche, et la tringle E se trouve décalée. La barre G étant arrêtée dans ,sa Deuxième temps. l'articulation K immobilisée, c'est le point J qui course et pivote à son tour pour venir prendre la position J' (fig. 6, la tringle E et les ai7 et 8), en entraînant l'équerre D, soient arrivées à fin guilles C, jusqu'à, ce que ces dernières
DE VOIE PAR' UN SEUL LEVIER (SYSTEME`
DEIJOUli).
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dé course et butées contre le rail de droite ; à ce moment J'encoche F se présente en regard du verrou I, et rien ne fait obstacle à l'avancement de la barre G. Troisième temps. L'aiguille C est venue buter contre le rail de droite, et ne permet pas à la tringle E d'aller plus loin. De ce fait, l'articulation J' est redevenue fixe, tandis que l'articulation K est rendue libre. Alors cette articulation se transporte de K' en K" (fig. 7. et 8) et le verrou l'est introduit dans l'encoche F, de façon à maintenir les aiguilles calées dans leur seconde position. C'est ainsi que, par, un seul 'nmutvernent du levier de manoeuvre, on a obtenu successivement j° le décalage des aiguilles; 2° leur déplacement ; 3° leur recalage dans -une autre position.
Quant au locking-bar, on sait qu'il faut, chaque fois qu'on déplace les aiguilles, lui imprimer le long du rail un avancement ou un recul d'une amplitude déterminée. Or le mouvement est précisément celui que la barre duverrou G ci-dessus décrite reçoit du levier de manoeuvre, en sorte que rien n'est plus simple que de faire actionner le lockingbar par le verrou. Ces deux pièces sont reliées à cet effet par un balancier M (fig. 2, 5, 6 et 7), pivotant autour d'un axe 0, et portant à son autre extrémité une fourchette qui embrasse un bouton saillant appartenant au locking-bar. La fig. représente la disposition adoptée par la Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée pour le locking-bar luimême. Le chevalet qui lui imprime, dans les appareils ordinaires, son mouvement d'oscillation verticale, est remplacé par des galets Q, sur lesquels la barre P repose par l'intermédiaire de deux fourrures R, en forme de coins obtus, qui s'élèvent de la quantité voulue par l'effet du plan incliné, puis retombent de la même hauteur en passant d'un côté à l'autre du galet de roulement. Cette disposition procure à l'appareil une solidité qui ne laisse rien à désirer. Depuis dix-huit mois environ la Compagnie des chemins