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L'INDUSTRIE MINÉRALE
DANS LA PROVINCE DE MINAS. GERAES.
Facilement de la région; près d'Ouro-Preto, on trouve
comme pour les premiers, bien plus encore que pour les premiers, il s'en faut de beaucoup qu'ils soient épuisés et il n'est nullement douteux que l'exploitation- de l'or à Minas doive encore fournir une longue carrière. Je laisserai de côté le platine, que l'on ne trouve que très
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plombagine. sont jusqu'ici Les combustibles minéraux, il est vrai, ne de rares gisements de lignite médio-
représentés que par d'immenses étendues cre; mais, du moins, l'existence suffisantes à une industrie boisées promet des ressources métallurgique même active.
de ces diverses Je ne prétends nullement faire l'étude géologique ou minéralogique, matières au point de vue directeur de sachant cette étude entreprise par l'éminent l'École des mines d'Ouro-Preto, M. Gorceix, beaucoup bien. Mais il est mieux qualifié que moi pour la mener à été ou peut plusieurs d'entre elles dont l'exploration a grandes richesses, tant pour la prodevenir une sourde de à leur exploivince que pour ceux qui voudraient se livrer tation. C'est sur ce point que je désire appeler l'attention.
plus Parmi ces dernières, trois sont (l'une importance spéciale, ce sont le diamant, l'or et le fer. Il y a fort longtemps que les gisements de diamants .:sont exploités, . et on en a. déjà extrait une grande quantité pierres précieuses; ils sont encore exploités aujourd'hui, et les résultats que l'on obtient, malgré les défauts n'y a,ipas de cette exploitation, s:uffisent..,à. prouver qu'il lieu de les. abandonner. Quant aux pierres colorées, .qui ont :Été exploitées autrefois et sont en ce moment abandonnées,: je ne m'en occu.sujette perai . pas. Elles .ont une valeur trop variable, trop aux caprices de la mode, qui parfois les abandonna coniplètement, pour pouvoir donner lieu -à ..des :exploitations .ces régulières, du moment qu'il ne s'agit que da-cellesde ni rubis, pierres que l'on rencontre à Minas, où n'existent .ni saphirs, ni émeraudes. .Comme les gîtes de diamants, les gisements d'or !sont aujourilihui; :
- exploités depuis. longtemps et la ,sont,cncore
accidentellement.
Les exploitations d'or et de diamant sont les seules qui, jusqu'ici, aient pris à Minas un développement sérieux ; la cause en est aux difficultés des transports et à leur prix élevé que seules pouvaient payer des matières précieuses. Ces conditions sont sur le point de changer : divers chemins de fer s'approchent de la région de la province riche en minerais, ils y vont pénétrer bientôt, plus tôt heureuse-
ment qu'on n'aurait osé l'espérer il y a peu d'années encore. Grâce à eux, l'industrie du fer, née bien après celle de l'or et des diamants, restée jusqu'à présent dans un état tout à fait rudimentaire, viendra prendre sa place
à côté de ses aînées et ne tardera pas à les dépasser en importance. C'est celle qui, à mon sens, offre actuellement les plus belles chances d'avenir, comme j'espère le montrer. La métallurgie du fer au bois ne peut, il est vrai, atteindre le développement des grands établissements qui travaillent au coke, mais, dès aujourd'hui, elle a devant elle des éléments de succès plus que suffisants, et il est difficile de prévoir ce qu'elle pourra devenir avec les minerais supérieurs qu'elle a à sa disposition, le jour où l'on aura découvert, des procédés pratiques pour l'extraction directe du métal de son minerai. Les minerais de plomb commencent également à appeler l'attention : ils la méritent, tant par leur richesse en argent que par le secours qu'ils pourront peut-être apporter à l'extraction de l'or. Telles qu'elles sont pratiquées aujourd'hui, les industries extractives de la province, sauf de rares exceptions que je signalerai,, n'emploient que des appareils connus et