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L'INDUSTRIE MINÉRALE
DANS LA .PROVINCE .DE MINAS-GERAES.
Le second procédé employé dans Méthode italienne.. la province pour la production du, fer; connu sous le nom de système Italien, est beaucoup 'moins répandu que ,leprocédé des cadinhos. Il présente déjà bien desanalogies avec système catalan, tel qu'il était pratiqué .dans
chargé. 'En même temps, on bat la loupe produite :dans l'opération précédente, en la réchauffant, autant de ;fois qu'il est nécessaire, dans l'angle du four, entre la pa,roidewarme et celle de chic). Le travail de la _loupe :terminé, on rajoute sur le.leu, indépendamment de la.:greillade,
Le fourneau est un bas foyer, de forme analogue à
environ 1.5. kilog. de minerai en grenailles, -on.. augmente'
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celle du foyer catalan. Je n'ai jamais eu occasion de trouver un de ces fours éteints, ni . par conséquent d'en pouvoir mesurer les dimensions; -ils paraissent plus petits, surtout moins profonds, que les foyers catalans, sauf la face de chio qui est,construite absolument comme:dans ces derniers; les autres faces du four:sont en- pierre, et la.cliffé,rence la. plus importante vient de.la position: de. la tuyère,
qui est ici moins inclinée et qui:pénètre dans le four au niveau même de la face de chic) et de celle de contrevent,
qui sont de même hauteur. Les marteaux, soulevés par la queue , sont]misitn mouvement par de petites roues à cuillères, du modèle des roues
de l'Ariège; ils donnent de loo à 120 coups par minute, mais la tête ne pèse d'ordinaire que I20.kilog. Une seule
- forge posSede un marteau de 42ô kilog., Mû par une roue
à augets, mais il est employé, au travail du-fer et non à celui de la loupe. Le vent est, comme pour les cadinhos, !fourni .par des trompes. Le travail se fait de la façon suivante : une opération: ,teriminéo,et le four nettoyé, on y fait une véritable charge'
!analogue à celle de la forge catalane; elle se -compose, quand le travail est bien conduit, de 45 kilog. environ de minerai en morceaux de la grosseur (l'un ceurau plus, et 'on la place immédiatement en avant de l'arête de la paroi de contrevent, on achève de remplir entre la charge etle mur de fond avec du charbon, et 'on donne le vent. A mesure que 'le charbon se brûle, on en rajoute,' et chaque addition de charbon est suivie d'une addition de minerai pulvérulent répandu sur le combustible nouvellement
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un Peu le :vent, puis on continue à charger ila greillade, tant qu'il en reste. Une fois ou deux, l'ouvrier, avec SOD ringard, aide la charge de minerai .en :. morceaux ,à descendre, mais il ne s'inquiète pasi.;autrement d'-aider à -la formation de la loupe. Une fois ou deux au plus, ion(coule très peu de.scories; j'ai vuudes opérations,mi on :n'en coule pas du tout, 'sauf à la fin. On reconnaît là, en somme, aussi simplifié que possible, le travail des forges catalanes. Au bout de trois heures et demie à-quatre heures, 'l'ouvrier laissetamber le feu, ras-
semble un peu la loupe et la retire du four.
Les résultats sont .assez variables. (Bien des'fois la charge est faite sans aucun soiti et échappe plus ou moins à l'action des gaz dégagés du foyer, si bien que souvent elle n'est que partiellement réduite et qu'on en retire, en nettoyant le four, une bonne partie qui n'a éprouvé aucune: modification; il m'est ,arrivé parfois de voir retirer,, à la fin de l'opération, la charge entière, de minerai .ennnorceaux, qui avait-.ainsi été absolumentinntile. Lestravailleursplussoigneux, au- contraire, l'utilisent en son entier, et dansice cas la loupe donne 4o à 45 ,kilog. de fer en barres, :produit avec Io° kilog. environ de minerais:en .morceau4,en grenailles ou en.poussière. On ne produit, dans le courant de ,l'opération,' que fort peu de scories, il n'en coule également que fort peu SOUS le marteau, mais, de même que dans l'autre procédé, les, premiers coups de marteau -détachent à 'la surface.,deAa loupe le même conglomérat de scorie, fer, oxyde de feret charbon, quoiqu'en proportions :relativemenVanoindres-..