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AUX CARRIÈRES DE LAFARGE-DU-TEIL.
NOTE SUR L'EMPLOI DES GROSSES MINES
autres créations économiques et morales de MM. de Large; sans oublier non plus le chemin de fer de la riv droite du Rhône qui passe en tunnel sous la carrière, 0; conçoit aisément les désastres que pourrait occasionne[ une mine mal faite.
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une pente assez rapide. C'est alors qu'on a foncé un troi-
sième puits élargi à sa partie inférieure pour former la poche destinée à recevoir la poudre. Ce retour en sous-oeuvre
n'était pas un travail perdu, car il devait faciliter le bourrage, qui est la chose essentielle dans ces sortes de mines Voici maintenant l'historique de la grosse mine de 188, et en vue duquel on avait déjà fait les deux premiers puits. On a commencé par ouvrir une galerie au rocher suri Quatre mineurs et deux manoeuvres, pour la sortie des face nord de la partie dégagée, tout à fait dans l'angle, déblais, travaillant en deux équipes, une de jour, une de on l'a conduite à peu près parallèlement au front de taille. nuit, ont exécuté ce travail en quatre mois. Pendant ce temps, le profil extérieur de la carrière avait Les mineurs travaillaient à prix fait. Le forage se faisait fleuret ; les mines étaient chargées le plus souvent ils été relevé soigneusement au moyen d'un théodolite simplifié, dynamite, quelquefois à la poudre. Tout boisage était de façon à donner des lignes de niveau à différentes haubien entendu, complètement inutile. On a rencontré quel- teurs et à établir les plans et coupes reproduits fig. 5 et 4. La galerie fut levée à la boussole des mines et ques suintements d'eau, mais sans importance. L'aérage, quand la galerie eut atteint une certaine pro- reportée sur le plan qui avait été lui-même exactement fondeur, se faisait difficilement et les gaz s'échappaieut orienté. C'est ainsi qu'on reconnut la distance minima de très lentement après les coups de mine. On avait na il mètres et la hauteur de 55 mètres de rochers au-dessus posé un manchon en bois destiné à servir de cheminé dela poche, qui déterminèrent la charge de 7.000 kilog. d'appel; mais il .eût fallu le faire monter jusqu'au haut de poudre. de la carrière pour avoir un tirage utile, ce qui n'avait pas Le plus long était fait, mais non le plus difficile; il fallait m
au
procéder au chargement. On commença par fermer presque lieu. Les mineurs accédaient à la galerie au moyen d'échelles complètement l'orifice de la poche au moyen d'une maçonde cordes placées le long des éboulis provenant d'une mine nerie hourdée au plâtre, supportée sur des pièces de tirée l'année précédente en cet endroit. Les figures 5 à 7 bois encastrées dans les parois, et ne laissant qu'un passage indiquent la forme de la galerie : à 17 mètres de l'entrée, de om,5o pour la poudre. Puis on plaça la mèche qui con-
ou a foncé un premier puits de 3 mètres de profondeur; puis on a repris la galerie horizontale. A 15 mètres du premier puits, on s'est détourné à droite et on a commencé à foncer un second puits qui devait se terminer par la poche. Mais la plus courte distance à la face libre eût été de plus
sistait en une série de tuyaux de plomb de om,o4 de diamètre intérieur reliés par des brides en fer, complètement
remplis de poudre et contenant en outre deux mèches Bickford dans toute la longueur, en prévision du cas où la poudre raterait pour une cause quelconque. Une des
de 5o mètres, ce qui aurait nécessité une charge de poudre
extrémités de ce tuyau pénétrait jusqu'au milieu de la
trop forte, eu égard au cube à abattre, qui était évalué à 6o.000 ou 70.000 mètres cubes environ. On a donc arrêté ce second puits à 2 mètres de profondeur et on a
poche et se recourbait en U ; les deux mèches débordaient de quelques décimètres. L'autre extrémité arrivait jusqu'à l'entrée de la galerie et était provisoirement bouchée. On avait d'autre part installé sur le haut de la montagne
creusé une nouvelle galerie revenant sous la première avec