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ET SUR UN GRAND TRANAIL A -Y EXÉCUTER.
ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUYEAU
tifères véritablement importants de la France méridionale. La position du premier aux portes de notre premier port de commerce, les facilités que cette situation privilégiée lui
crée, pour les débouchés locaux et extérieurs, la qualité exceptionnelle de ses produits en tant que lignites et la ré-
gularité admirable du terrain qui contient les couches exploitables, ont depuis longtemps été des éléments sérieux
de développement dans cette région carbonifère. Pour en donner une idée il suffira de se reporter aux chiffres cidessous qui font connaître, à différentes époques, en regard de la production totale de notre pays, celle du bassin des Bouches-du-Rhône
ANNÉES.
De 1811 à 1850 moyenne) . De 1851 à 1855 moyenne), De 1856 à 1860 (moyenne),
.
. .
.
.
.
.
1861 1862 1863 1861 1865 1866 1867 1868
1870 1871 1872 1873 1874 1375 '1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882
PRODUCTION
des
de
Bunches-dn-Rhône la France entière.
De 1831 à 1840 moyenne). .
1869 .... .
PRODUCTION
.
.
"
((/).
(b).
tonnes 38.600
tonnes 2.453.000 4.078.000 5.921.400 7.834.000 9,395.000 10.317 000 10.708 000 11.201.000 11.600.000 12.260.000 12.739.000 13.251.000 13.461.000 43:330.000 13.259.000 15.803 000 17.479.000 16.908.000 16:957.000 17:101.000 16,805.000
72.190 119,620 140.340 148.450 156.300 188.800 190,300 176.800 181.800 191.200 197.000
242.400 249.000 270.00(1
360.000 375.000 351.000 341.000 364.000 391.000 419.000 431.000 458,000 459 000 457.000
16.961.000 17.111 000 19.362.000 19.909.000 21.000.000 (?)
RAPPORT
a ii
0,016 0,018 0,020 0,018 0,016 0,015 0,018 0,017 0.015 0,015 0,015 0,015 0,018 0,019 0.020 0,023 0,021 0,021 0,020 0,021 0,023 0,025 0,025 0,024 0,023 0,022
La colonne qui donne le rapport -a montre que la part du bassin de Fuveau, dans la production totale du pays, a
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suivi-mre progression à peu près constamment croissante depuiscinquante ans.
Tandis que dans les autres bassins carbonifères", les difficultés de l'exploitation ont cru dans 'des proportions notables à mesure que s'approfondissaient les puits d'extraction, par suite de la présence de plus en plus inquiétante, dans un grand nombre d'entre eux, du grisou, et de la nécessité où l'on s'est trouvé d'affronter et de franchir des dérangements considérables et mal connus, le développe-
ment dans le bassin à lignite n'a jamais eu ,à cet .égard à lutter contre des difficultés sérieuses. Ce n'est pas que le grisou y soit inconnu, mais il ne s'y est présenté jusqu'à présent,- que d'une manière exceptionnelle et ,peu inquiétante. Ce n'est pas non plus que des failles n'accidentent le terrain, mais elles ne paraissent pas devoir jamais, malgré l'importance de quelques-unes d'entre elles, être la cause de mécomptes sérieux pour les traverser. Ihest par contre une difficulté, ;,compensation malheureuse, qui pèse sur l'exploitation 'du :bassin dès, Bouches-
du-Rhône depuis sa mise en activité et cela avec une intensité de plus en plus marquée et croissante ce sont les quantités d'eaux formidables contre lesquelles, à certains moments, les exploitants ont à lutter. L'épuisement dansle. bassin de Fuveau est donc, et de beaucoup, la question' cpit, tient le plus de place dans les-préoccupations des exploitants.,et du service des mines qui a la surveillanoe-,de ce bassin.
Le présent travail a pour objet 'de faire connaître d'une' manière générale les traits caractéristiques qui distinguent
solutions successivement ,adoptées pour parer aux dangers créés par les venues d'eaux, et d'exposer d'une
les
manière détaillée celle 'à laquelle on s'.est arrêté dans ces derniers temps pour les combattre de la 'manière la plus radicale possible. Préalablement à ces deux chapitres, il in?a, paru intéressant de donner un aperçu géologique de