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ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUVEAU
ET SUR UN GRAND TRAVAIL A Y EXÉCUTER.
qu'elle peut être saisie dans l'ensemble des publications de
la limite supérieure sans sortir du bassin. On a dit plus
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M. Matheron.
Le midi de la France considéré dans son ensemble, Provence et région pyrénéenne, renfermant en même temps que les dépôts lacustres à analyser leurs représentants marins et notamment le plus important d'entre eux, le grand terrain nummulitique, cette région doit, semble-t-il, renfermer le noeud de la question, au moins pour les grands traits, et ce noeud sera saisi au contact de la mer nummilitique envahissant les régions jusqu'alors lacustres, avec le terrain immédiatement inférieur. Or à Montolieu, dans l'Aude, sur le versant méridional de la montagne Noire, on constate au-dessous du terrain nummulitique une succession formée de deux paquets de couches différentes; le supérieur est constitué par une barre calcaire d'une cinquantaine de mètres d'épaisseur dans laquelle on rencontre un horizon fossilifère de grandes physes
analogues et contenant des espèces identiques à celles de l'étage vitrollien à la hauteur du Cengle, ou des barres calcaires (Langesse) contenues dans cet étage. On peut citer
notamment la Physa ivrisca, extrêmement abondante à Montolieu. On cite aussi le Cyclostome Braunii. Par-dessous ce paquet supérieur des argiles sableuses colorées occupent
par rapport à la masse calcaire la position des argiles rutilantes de Châteauneuf-le-Rouge. Cette analogie dans les formes, cette identité pour quelques-unes, la similitude de facies autorisent M. 1Vlatheron à considérer le groupe de Montolieu comme synchronique du Vitrollien, et à voir dans
celui-ci ce qu'il y a de plus élevé dans la série crétacée des Bouches-du-Rkône. Ce sera l'équivalent de la partie supérieure et moyenne du garumnien, ce terrain auquel M. Leymerie, a donné ses lettres de naturalisation dans la série classique. Mais si l'on sait assez bien comment débute le Vitrollien (argiles rouges de Châteauneuf), il est moins aisé d'en fixer
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haut que les formes étaient fort analogues, sur une grande épaisseur, que le Strophostoma lapicida régnait depuis la barre du Cengle jusque clans les couches élevées du calcaire de 1VIontaiguet. Il y a là une limite douteuse à placer et cependant, remarquons-le en passant, c'est la limite qu'on peut appeler capitale : c'est la séparation du tertiaire et du
crétacé dans le bassin lacustre. Je hasarderai plus bas quelques réflexions à ce sujet.
Ce qui tend dans tous les cas à limiter le champ des recherches, c'est que les calcaires de Cuques ou du pont des Trois Sautets se rapprochent naturellement, par suite de l'analogie fossilifère, du calcaire grossier inférieur du bassin parisien, ce qui les fait devenir contemporains du terrain nummulitique pyrénéen. On arrive ainsi à synchro-
niser avec les parties tout à fait inférieures du bassin parisien (horizon de 13racheux et de Rilly), la partie du Vitrollien qui se trouve entre la barre du Cengle proprement dite et le calcaire de Cuques, c'est-à-dire ce que M. Matheron a appelé les calcaires du Montaiguet, assimilation qui se soutient assez bien par l'analogie des forMes organiques. Avant d'aborder la série descendante, observons que les marnes, argiles et poudingues rouges de la vallée de l'Arc placés entre l'étage des gypses et les calcaires de Cuques, ne contenant point de fossiles, leur âge se trouve déterminé par leur situation entre le nummulitique lacustre (calcaire de Cuques) et le sextien, contemporain, en gros, des gypses parisiens, et qu'on est, dès lors, conduit à les paralléliser avec les sables de Beauchamp. Remarquons d'ailleurs qu'en Languedoc, un grand dépôt détritique, connu sous le nom de grès de Carcassonne ou d'Issel, se trouve aussi placé de la même manière entre les gypses à Paléothérium du Mas Saintes-Puelles et le terrain nummulitique qui s'appuie sur
le versant nord des Petites-Pyrénées et que dès lors les Tome IV, J885.