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ÉTUDES SUR LE BASSIN DE FUVEAU
ET SUR UN GRAND TRAYI,IL A Y EXÉCUTER.
nir en l'appuyant non plus seulement sur des vues, mais sur des observations, l'étude des faits et une expérience trop souvent répétée, cela paraît tout naturel; il n'en a pas toujours été ainsi, et il ne faut pas remonter à beaucoup
procès-verbaux de visite attestent les conseils, la galerie d'écoulement dite de la Devillière ou de Castellane, est entreprise à la cote 252,70 pour assécher les travaux de la Grande Concession ; en même temps ou à très peu près (183o-51), les concessionnaires voisins de Peypin et SaintSavournin (Nord) ouvrent à la cote 258,6o la galerie dite
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d'années pour trouver un exemple mémorable de la dernière et considérable erreur commise à ce sujet.
Il -ne sera pas sans quelque intérêt d'indiquer quelles ont été les formules générales de l'exploitation du bassin au point de vue des dangers qu'y ont toujours offerts les eaux. On peut distinguer à cet égard trois périodes assez distinctes. La première, qui commence au début même de l'exploitation, est celle de l'épuisement sans engin ni galerie : on
fonce des puits inclinés dans le plan des couches ou à travers-bancs et l'on choisit pour cela la partie centrale d'une branche, c'est-à-dire d'une partie saine comprise entre deux accidents, moulière ou faille. On s'approche avec précaution et pendant la saison sèche des limites de la branche; généralement et quand le travail a été bien conçu, on perce la moulière au-dessns de la surface de la nappe; les eaux de pluie ou de source s'y rendent : c'est un puits d'écoulement. On travaille alors en pendis (chantiers au-dessous de la voie de roulage); puis quand vient la saison pluvieuse (avril et mai et surtout octobre et novembre), on bataille avec les eaux, on abandonne les peu!dis, puis parfois la galerie de roulage elle-même; les travaux sont noyés : on y rentrera à la saison sèche prochaine. Les choses se passent ainsi jusque vers 1829; vers cette (poque, et sous l'impulsion du service des mines dont les empâte les blocs et qui est évidemment notre argile des moulières. Nous ne voyons pas que la considération des directions affectées par ces accidents ait préoccupé Ni. Lodin; il est it croire que l'on a principalement affaire aux ronds de mou des mineurs de Fuveau se présentant sur des dimensions parfois colossales.
de Valdonne.
Il n'est que juste toutefois de signaler que vers 1824 dans la partie ouest du bassin, sur le grand lambeau de Gardanne, la vraie solution avait été appliquée avec une décision remarquable pour l'époque et la localité : une galerie (l'écoulement entreprise à la cote 241 avait été pratiquée pour pouvoir exploiter la partie du terrain utile qui s'étend sur lès communes de Gardanne et de .Mimet. C'est sous la protection de ce travers-bancs ou galerie Mallet, dont la longueur dépassait 400 mètres, que tous les travaux entrepris sur la concession de Gardanne ont pu être exécutés jusqu'au percement de la galerie Saint-Pierre, y compris tous ceux du puits Félicie qui pendant les dernières années n'ont pas laissé de, fournir un quantum important. Foncé verticalement en 1854, jusqu'à la cote 26! , ce puits Félicie a prouvé une fois de plus, lorsqu'on a voulu l'approfondir jusqu'à la grande mine, en 1869-7o (cote 196), que même dans les régions en aval du centre du bassin on devait compter sur les difficultés de tout épuisement autre que l'exhaure naturel. On marche ainsi sous la protection des ouvrages précités dans les régions qu'ils desservent (concession de Peypin et Saint-Savournin (Nord) et Grande Concession), pendant une dizaine d'années à peine ; mais dans la partie nord de la concession de Gréasque et de Belcodène la configuration du sol ne se prêtant pas aussi facilement à l'ouverture d'une galerie à une cote utile, lorsque vers 1858, MM. Michel, Armand et Ce, désirent donner une plus grande impulsion aux travaux, on ne voit d'autre moyen d'épuisement qu'une