Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
ÉTUDES, SUR LE BASSIN 'DE FUVEAU.
STATISTiQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU.
l'existence des couches de Grande-Mine et autres, chst celle de certains affleurements en divers points de la vallée des Pennes et de Marignane ; mais l'on a vu plus haut qu'il y a au moins quatre niveaux de lignite dans le système de Fuveau. Le régime de morcellement quelai
COMMISSION D'ÉTUDE
66
fait connaître dans la partie étudiée en détail du versant de l'Étoile se continue,vers les Pennes, et il y a aussi peu de -chance de rencontrer les couches exploitables à la profondeur voulue, à l'ouest ainsi qu'à l'est de la route de Marseille à Aix. On en a d'ailleurs une preuve palpable et, suivant moi, sans réplique : 'le souterrain de la Nerthe a percé la chaîne à la cote 53,26; on y voit à la tranchée de Rebuty reposer, sur les couches aptiennes parfaitement caractérisées, des argiles et des poudingues qui d'abord, presque verticaux, viennent, en adoucissant peu à peu leur pente, passer sous les grands escarpements de Pas-des-Lanciers; c'est là l'étage de Rognac, et c'est par là que débute la formation de Fuveau dans l'axe du tunnel. Tout ce qui est audessous dans le centre du bassin manque ici.
Ce serait donc un leurre d'espérer cheminer dans les couches de charbon par le tracé que j'examine en ce moment.' Il faut de toute nécessité couper la chaîne et amener dans
le golfe même de Marseille les charbons que recèle l'important bassin qui l'avoisine et les quantités d'eaux formidables qui en ont jusqu'ici grevé le prix de revient et plus ou moinsiparalysé l'exploitation.
67
DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR LES EXPLOSIONS DE GRISOU
DANS LES HOUILLÈRES ANALYSE SYNOPTIQUE
DES RAPPORTS OFFICIELS SUR LES
ACCIDENTS DE GRISOU EN FRANCE DE 1817 A11881, DRESSÉE AU NOM DE LA COMMISSION
Par MM. JULES PETITDIDIER et CHARLES LALLEMAND, Ingénieurs au Corps des Mines.
Troisième fascicule C).
NOTE PRÉLIMINAIRE.
Le présent fascicule (le second relatif, au bassin de la Loire) comprend 83 accidents survenus dans les sept concessions de Villars, la Péronnière , la Chazotte , le Montcel, Méons, Comberigole et Terrenoire. M. G. Chesneau, ingénieur des mines, a bien.' voulu revoir le manuscrit et les épreuves de cette livraison. Nous tenons à lui adresser ici tous nos remerciements pour le concours dévoué qu'il nous a apporté. 'Paris, le 15 septembre 1883.
(*) Voir pour les deux premiers fascicules, Annales des Mines, année 1882, ler vol., P. 293, et s' vol., p. 393.