Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 56]

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STATISTIQUE Ir

84

MINES DE HOUILLU

A.

1.

BASSIN DE SAINT-ETIEM

Concession '14

85

CCIDENTS DE GRISOU.

GROUPE DE LA LOIRE. - Département de la Loire.

Pérounière (suite).

CAUSES DE L'ACCIDENT DATE de

LIEU de

l'accident.

l'acci-

2

3

dent .

N O RI B Il E

cip

.

d'ouvriers

ct

Causes directes

g Tués.

Blessés.

de l'inflammalien

du gaz.

du gaz.

8

9

de

u.1

5

l'accumulation

Causes

OBSERVATIONS.

indirectes 10

Tonnes 193

1872

Juin

Puits Sainte

2

532

110.728

Soulèvement de

Flamme

Cause foliu..

poussières char- produite par le par bonneuses suite de l'explo- débourrage sion d'un coup de d'un coup

Brûlés griève-

ment.

aculant l'abatage du charbon, la poussière était assez abondante pour former un nuage qui interceptait la lumière à moins de 20. de distance. Le grisou ne s'était jamais montré dans le lieu de l'accident.

Circonstances de l'accident.

de mine

mine.

L'aérage était suffisant. Indications générales. Les galeries et les chantiers du puits Sainte-Camille étaient très secs et très poussiéreux. Parfois,

Un coup de mine avait été préparé dans un massif de houille

adjacent à la voie d'aérage. La charge était de 200 à 220 grammes de poudre. Deux ouvriers, après avoir inis le feu au coup de mine, se retirèrent à une dizaine de mètres dans la voie d'aérage. Aussitôt après explosion, ils virent arriver subitement sur eux une flamme éblouissante qui res brûla grièvement.

Remarques particulières.

On n'a jamais retrouvé trace de grisou dans le chantier après

l'accident. On a retrouvé sur les boisages du chantier, sur le plafond et la sole, ainsi que suries corps des deux victimes de nombreuses particules de charbon carbonisé. Cet accident no paraît pas être, à proprement parler, un accident de grisou.

Mesures prises à la suite de l'accident.

194

1879

id

r1

369

100.019

Cloche de

10

de hauteur pro-

Brûlé grièvement.

3 Décembre

Des recommandations ont été faites pour que les

chantiers poussiéreux soient arrosés fréquemment. Lampe à feu nu.

ueur, guidai

duiteparun éboulement au toit

1

Double

gence du glus

d'une galerie de

pas muni de pes de sûre'

retour d'air.

ouvriers out à la consolidât

d'une clade

La mine dégageait peu de grisou et on n'y employait normalement que Indications gènérales. des lampes à feu nu. Toutefois le Directeur des travaux avait formellement prescrit de ne pénétrer dans les chantiers en cul-de-sac, cloches d'éboulement, etc., qu'avec des lampes de sûreté. Do pilules gouverneurs devaient visiter les chantiers avant l'arrivée des ouvriers.

Circonstances de l'accident. idaelhotaeu-tç

Un éboulement de el de longueur, Sur ri 50 de largeur et 2'n 10

iieaumr,si'eétait produit au toit d'une galerie d'aérage aboutissant à la recette supérieure du puits

boulement,

n'avait pas ft visite quasis: avantl'arrite ouvriers.

Le gouverneur envoya pour réparer le dégût deux ouvriers, sans se préoccuper de les munir de lampes de sûreté. Dès leur arrivée, une inflammation de gaz se produisit et fit à l'un d'eux des brûlures graves. L'autre ne fut pas atteint.

Remarques particulières.

L'inflammation ne s'est pas propagée au dehors de la cavité et n'a

laissé dans celle-ci, ni dépôt de coke, ni trace d'exsudation sur les bois résineux.

8.

Concession (Instituée par décret

195

1820

Puits

_

Novem- du FaYi bre lie Couche.

r

2

2

Brûlés -

2

Cloche produite par un éboulement au toit d'une galerie.

Lampe

à feu nu.

de la Chazotte. du 13 Juillet 1825).

linprudenr

la victime,. avait ides lampe dors chiche.

Circonstances de l'accident. Deux ouvriers étaient occupés dans une galerie ; l'un d'eux, en pour voir une cloche produite par un éboulement, mit le feu à une petite quantité de

Slevant sa lampe

grisou qui le brûla ainsi que son camarade.