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99
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de la Chazotte (suite).
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CAUSES DE L'ACCIDENT
g
GROUPE DE LA LOIRE.
a _ Département de la Loire.
1. -- BASSIN DE SAINT-ETIENNE
.
93
ACCIDENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE DES
MINES DE HOUILLE.
A.
du gaz.
Causes indirectes.
du gaz.
'nation
8
9
10
OBSERVATIONS. 11
Tonnes 207
1870
17
Puits Jules.
»
761 216.571
I
Lampe
(i
de sûreté
Brûlé légèreinent.
Février
ouverte
id. 11 Mai
PiCts Lucy.
I
I
Brûlé.
id.
id.
Mauvaise
dis-
id.
tribution de l'aérage, ou dégage-
Brûlé légèrement.
pu.
Circonstances de l'accident. lin ouvrier mit le feu, avec sa lampe de sûreté dont il avait retiré le treillis, à une petite quantité de grisou qui le brûla légèrement.
Imprudence de l'une desvictimes, qui avait détami-
Indications générales. L'aérage général de la mine laissait à désirer. Les galeries par lesquelles l'air arrivait dans les travaux, étaient en mauvais état et n'avaient en plusieurs points que de faibles sections; de plus les portes d'aérage laissaient passer une assez grande quantité d'air.
si sa lampe.
ment accidentel de gaz,consécutif
On trouvait dans les travaux du puits Jules une quantité de grisou un
peu plus forte qu'au puits Louise. On employait des lampes de sûreté.
treillis de sa lam-
_ 208
Indications générales.
Imprudence de la victime , qui avait enlevé le
Circonstances de l'accident.
Deux ouvriers travaillaient au bas d'une descente à adoucir le
coude que faisait cette descente avec un niveau en percement ; ces deux galeries n'étaient aérées que par diffusion. L'un des ouvriers avait détamisé sa lampe de sûreté et l'avait accrochée au boisage. Un petit éboulement se produisit au toit de la galerie et fut suivi d'une explosion do grisou qui brûla mortellement l'un des ouvriers et causa à l'autre des brûlures légères.
à un léger éboulement.
Remarques particulières.
L'éboulement avait rabattu sur la flamme de la lampe sine petite quantité de gaz logée entre les cadres ou dégagée au moment même.
209
id
id.
11
Juillet
3
v
id.
Id.
Brûlés, Couche
de la
Cloche produite parus éboulement au toit d'une desconte en dépilage.
Lampe à feu nu.
Imprudence du gouverneur, l'une des victimes, qui
visitait une
Indications générales. Le courant d'air était bon et sa marche convenablement réglée. Circonstances de l'accident. Dans la couche de la Vaure, on dépilait une descente en enlevant au toit une planche de 1. à 1111 90 de charbon, laissée lors du traçage. Le boiseur qui faisait la visite du chantier avant l'arrivée des ouvriers ayant vu qu'un éboulement important s'était produit dans cette galerie, en avertit le gouverneur qu'il trouva près du puits avec une lampe à feu nu. Celui-ci, oubliant
clo-
elle d'éboulement
vaure.
avec une lampe
de changer sa lampe, se rendit dans la descente, monta sur l'éboulement et, en élevant sa lampe,
à feu nu.
détermina une explosion de grisou qui le brûla mortellement ainsi que les deux piqueurs qui venaient d'arriver au chantier.
Remarques particulières. Le grisou n'avait pas été aperçu dans la descente avant l'éboulement ; les ouvriers y employaient cependant des lampes de sûreté. 210
id.
28 Novembre
id.
»
2
Brûlés légèrenient.
id.
id.
Eboulement survenu au toittruno remont ée , traversec cependant par
le courant d'air,
id.
Indications générales. Depuis le commencement de l'année, l'emploi des lampes Davy avait été généralisé dans tous les chantiers en avancement et en cul-de-sac.
Imprudence du sous-gouverneur, l'unedes victimes qui employait une
Circonstances de l'accident. Un éboulement s'était produit dans une remontée où passait le courant d'air. Le sous-gouverneur conduisait 1 ouvriers dans cette remontée afin de réparer le boisage démoli par l'éboulement ; tous les ouvriers étaient munis de lampes de sûreté; le sous-gouverneur portait une lampe à feu nu, bien que l'emploi en fût défendu dans les galeries en réparation'. En élevant sa lampe au toit, pour montrer aux ouvriers le travail qu'ils avaient à faire, le sous-gouverneur enflamma une petite quantité de grisou et fut brûlé légèrement ainsi que l'un des ouvriers.
lampe à feu nu dans une pied( réparation bien que l'eeiplel en fût défendu. en
_