Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
,c7e.es;;rte",1;-1_.:
A. - MINES DE HOUILLE, 2. - GROUPE DE LA LOIRE. a. - Département de la Loire. du Moulue' (suite).
4. - BASSIN DE SAINT-ETIEMI
9. - concessioR __ ____ . _ e.; I
,t'
DATE de
i
1
i...v
1
i 215
dent. 2
3
N 0 lfi B II E
......-
-,,j-e-1
2
----"-----Tués. Blessés.
t
e;
sd,
d'ouvriers
5
52E
', 'g
o6
.. p',.2.. e j, 7.> 2'
'-,-', g -ee
-à" gd-
1154
Puits
°
du Pré-
98
I
2
Brûlé.
Brû lés
411.215
de l'inflain'nation
8
9
Remonte en culde-sac, abandon
à feu nu.
du gaz.
du gaz.
née
Lampe
depuis plu-
sieurs jours,
ment.
-
de l'accumulation
7
lgèreé
soleil.
,...----..., Causes directes
e. Trinii.s
Février
CAUSES DE L'ACC ---....».----_____.........-----., 1'
LIEU de
l'acci(lent.
l'acci;
99
ACIIII1ENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE DES
98
Couche
de la Vaure.
-
OBSERVATIONS.
C auses
indirectes. 48
10
Imprudence d l'une desvictimei
Indications générales. - L'aérage ne se faisait que par diffusion. Le puits du Pré Soleil exploitait les couches dites de la Vaure, à 156. de profondeur. Les deux couches étaient séparées par un entre-
iiiii avait péril! avec sa lampe s feu nu dans un remonteabandor née et barrée.
deux de 2 à 3 mètres.
La couche supérieure seule dégageait du grisou en très faible quantité. Au sommet d'une galerie inclinée deux niveaux en préparation étaient poussés vers le puits Saint-Anne. L'avancement de la remonte, qui se prolongeait d'une douzaine de mètres au-dessus des niveaux, avait été suspendu depuis quelques jours et on l'avait barrée. .
Circonstances de l'accident. - Un ouvrier se dirigeait avec sa lampe à feu nu vers le sommet do la remonte, au-dessus des niveaux ; il y était à peine depuis quelques instants, lorsque le gaz venant à s'enflammer le brûla, ainsi que deux doses camarades qui se trouvaient dans la descente à2. du niveau. Le premier seul a succombé aux suites de ses brûlures.
Banc Jupé-
rieur.
Remarques particulières. - Pour pouvoir mettre le feu au grisou, l'ouvrier qui a causé l'accident a dû s'avancer de 'I à 8. dans la galerie en cul-de-sac et franchir les écoins en bois qui défendaient l'entrée de la partie dangereuse L'emploi des lampes de sûreté aurait dû être exclusif dans cette région, jusqu'à ce quota galerie où a eu lieu l'accident eût été mise en communication avec le puits voisin. De plus, on aurait dû boucher et
interdire l'accès de la partie dangereuse, qui était abandonnée depuis Sieurs, de manière à ce que personne ne pût y pénétrer.
217
1855.';
23 Août
ii.
-id.
-
»
I
100
43.095
Bia' ilé
légèrement.
id.
Cloche produit,par un léger ébouliment au d'un chantier.toit
Intimide/lue.
la victime ,
avait
élevé
qui
9
lampe dans /19 cloche au toit di
son chantier.
Indications genérales. - L'aérage général était satisfaisant. Le grisou se montrait en très faible quantité dans les travaux du puits du Pré-Soleil et l'on y employait des lampes à feu nu.
Circonstances de l'accident. - un piqueur travaillait à l'avancement d'une galerie tracée dans le banc supérieur de la couche de la Vaure. Il quitta son chantier pour aller dîner en compagnie de ses camarades qui travaillaient dans une galerie "voisine. Pendant son absence un faible éboulement se produisit; lorsqu'il revint, voyant une petite quantité de charbon éboulé du toit de sa galerie et pour se rendre compte des causes de l'éboulement, il éleva sa lampe à feu nu jusqu'au faîte de la galerie. An mule instant une détonation se fit entendre et le brûla légèrement ; un de ses camarades qui se trouvait près de lui n'eut aucun mal.
Mesures prises à la suite de l'accident. - Il a été recommandé au gouverneur d'avoir toujours, dans cette partie des travaux, des lampes de sûreté toutes prêtes afin que, en pareille circonstance, l'ouvrier pût constater la présence du gaz et se prémunir contre tout accident.
218
1857
Il Octobre
Puits SainteAnne.
'222
Brûié légèrement.
72.700
Suspension
(lu
.
id.
»
travail , pendant
un Chômage de
Indications générales. - L'éclairage, dans les travaux du puits Sainte-Anne, se faisait avec des lampes à feu nu. Mais , comme parfois des traces légères de grisou se manifestaient, le gouverneur visitait chaque matin les chantiers, avec une lampe de sûreté, avant l'arrivée des ouvriers.
Circonstances de l'accident. - Un piqueur, travaillant dans un chantier d'avancement, s'était
20 minutes , dans un chantier d'ailleurs convenablement aéré.
absenté pendant 20 minutes pour aller chercher des outils ; quelques minutes après son retour, une légère quantité de gaz s'enflamma sur sa lampe à feu nu et lui filées brûlures sans gravité.
Remarques particulières. - L'aérage du chantier où a eu lieu l'accident était satisfaisant et se faisait au moyen d'un ventilateur et de conduites en bois aboutissant à 1. 50 du front de taille.
Mesures prises à la suite de l'accident. - L'emploi exclusif des lampes de sûreté a été prescrit
- jusqu'à l'achèvement du trayage dans cette partie de la mine.
Ammimirizrei