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STATISTIQUE DES
121
ACCIDENTS DE GRISOU.
A. - MINES DE HOUILLE, 2 - GROUPE DE LA LOIRE. 1. - BASSIN DE SAINT-ETIENNE
22. - CuncessiOn
a - Departement de la Loire.
de Terrenoire (suite).
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CAUSES DE L'ACCIDENT .----..
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Causes directes
OBSERVATIONS.
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Causes
de l'inflammation
indirectes.
9
10
du gaz.
du gaz. 8
Quelques éboulements se produisirent dans le niveau inférieur et dans les remontes. Les flammes ne s'étendirent pas très loin dans le niveau, mais elles envahirent tout le travers-bancs. Remarques particulières. - Le ventilateur avait été arrêté pendant une heure dans l'intervalle des deux postes. Il venait d'être remis en fonctions depuis une demi-heure, au moment de l'accident.
Tonnes
I
I-
11
I
247
187 I
19 Juin
Puits
Jabin.
3
ii
411
120.752
Brûlés.
Région Nord
1
Remontée en percement,de 10 e,
Lampe Muêseler
Imprudence de l'unedesvictimes,
de longueur, né-
ouverte,
qui avait oued
Indications générales. - L'aérage se faisait naturellement entre le puits Jabin et le puits du Gagne-Petit ou Saint-François. La branche du courant d'air qui aérait la région Nord se divisait entre la couche principale et la petite couche.
Petite couche du
Circonstances de l'accident. - Une remontée en percement dans la Petite Couche avait atteint 10m de longueur ; 'J ouvriers travaillant à son avancement venaient d'arriver au chantier quand l'un d'eux, es ouvrant sa lampe Muêseler, détermina l'explosion d'une petite quantité de grisou accumulée à la partie supérieure de la remontée. Les trois ouvriers furent brûlés mortellement. Remarques particulières. -La ventilation était suffisante dans la galerie pass-ant au pied do la
Treuil.
remontée.
rée seulement par diffusion,
sa lampe.
La clef qui avait servi à ouvrir la lampe, cause de l'explosion, fut retrouvée sur cette lampe même,
après l'accident; elle avait été confiée précédemment à l'ouvrier, qui avait été chef de poste pendant
quelque temps; il avait prétendu l'avoir égarée, lorsque le sous-gouverneur la lui avait redemandée.
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8 Nu'
vembre
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70
G_ Grands
Brûlés
et
et as-
petite
PB5xiés
couches du
Treuil.
..
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Insuffisance et Lampe mauvaise distri- de sûreté bution du courant détamisée, d'air.
Grand nombre et développement des travaux mon-. tants. Activité excessive do l'exploita1:os.
Négligence dane surveillance
la
des lampes de st
retd.
Indications générales. - L'aérage général se faisait naturellement entre le puits Jabin elle puits Saint-François. Le courant d'air général était assez actif ; il était partagé en trois courants principaux : l'un au Nord (région du Treuil), l'autre au Centre, elle troisième au Sud (région de la Richelandière). Le volume d'air était insuffisant, il n'était que do 9 à II mètres cubes par seconde, pour une extraction journalière de 410 tonnes. La distribution de l'air était défectueuse en certains points, surtout dans la petite couche dont une grande partie n'était aérée que par diffusion. Le courant d'air n'était pas conduit vers les points extrêmes de l'exploitation et aussi près que possible des fronts de taille. Il était descendant en plusieurs points et la voie servant de retour d'air pour les 2/3 de la mine, était basse et étroite. Des niveaux entiers étaient en dehors du courant d'air et n'étaient aérés que par l'air qui filtrait à travers les portes d'aérage. Dans les remontées, on chassait le grisou avec do petits ventilateurs aspirants; quand le gaz était abondant, on y adjoignait des ventilateurs soufflants, qui prenaient l'air dans un courant lent et déjà vicié par un long circuit. Dans la région du Nord et dans celle du Centre, il y avait de nombreux incendies ; dans les dépilages remblayés, ces incendies étaient circonscrits par des barrages. Le champ d'exploitation était très étendu: 200. au Nord et 300" au Sud. Le quartier Nord comprenait
la petite couche en traçage et la grande couche en partie remblayée, entre le 1" et le 5, niveaux et sur deux niveaux en descente; l'air passait d'abord par les travaux do la petite couche, puis par ceux des G, et 7, niveaux de la grande couche. Le quartier du Centre était dépilé et remblayé pour 4/4 environ; lest' et '1° niveaux étaient en traçage. L'air du quartier Nord passait en haut du quartier du Centre Peur se rendre au puits de sortie d'air. Le quartier du Sud était en traçage sur trois niveaux ; il ne communiquait avec les précédents que par un faux puits et une seule galerie vers les puits d'air. _