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NOTE SUR LE COMPENSATEUR SYSTÈME DUJOUR.
chaîne passe en outre sur une poulie placée au-dessus afin
d'éviter les puits en usage sur la compagnie du Nord, aussi bien que le relèvement de l'appareil admis par la compagnie de l'Ouest pour les compensateurs Robert. Le contrepoids est plus ou moins chargé suivant la longueur
de la transmission et suivant les résistances qu'il doit vaincre.
La petite poulie reçoit le fil qui va au disque. Elle pourrait n'avoir qu'une gorge d'un rayon moitié moindre que celui de la grande poulie, mais on lui a donné deux gorges de rayons légèrement différents pour permettre de faire varier, dans une certaine limite, l'emplacement du compensateur sur la transmission, et pour éviter ainsi des
obstacles tels que des ouvrages d'art ou des tranchées étroites qui en rendraient la pose difficile. Le diamètre de la grande poulie étant om,5oo on a donné o'n,14o et om,i6o aux deux gorges de la petite poulie. Avec l'appareil de relais tel qu'on vient de le décrire, où les fils ont des mouvements inverses, le rappel met le
disque à l'arrêt lorsque la transmission est tendue entre le levier de manoeuvre et le compensateur; elle est alors détendue entre le compensateur et le disque. Le disque s'efface par le mouvement inverse.
NOTE SUR LE COMPENSATEUR SYSTÈME DUJOUR.
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fixé à la grande poulie. La branche la plus courte s'appuie sur un taquet I, venu de fonte avec la petite poulie, et l'entraîne dans son mouvement. A l'extrémité '11 de la plus longue branche est attaché le Ill commandé par le levier de manoeuvre. Lorsque le fil vient à se rompre, le crochet, devenu libre,
n'agit plus sur la petite poulie, qui cède sous l'action du contrepoids de rappel du disque. Celui-ci tombe en ramenant le disque à l'arrêt, comme si la rupture avait eu lieu entre le disque et le compensateur.
Il n'est pas inutile de signaler la nécessité de disposer d'une grande course au levier de manoeuvre d'une transmission munie du compensateur Dujour, surtout quand le disque est à grande distance. Aussi, la compagnie de Lyon a fait exécuter des leviers à secteur elliptique, qui donnent jusqu'à mètre d'amplitude entre les deux positions extrêmes (voir fig. 16). Avec le compensateur intermédiaire, une course insuffisante peut avoir des inconvénients sérieux ; au contraire, si la transmission est bien réglée, un excès de course au levier de manoeuvre n'a jamais d'inconvénient.
Une rupture équivalant à une détente du fil, le disque se mettra donc à l'arrêt de lui-même si elle se produit dans la seconde partie de la transmission. Au contraire, si la rupture a lieu dans la première partie, le disque devrait s'effacer. Pour remédier à cet inconvénient, M. Dujour, inspecteur
principal, chef du bureau des études à la compagnie du chemin de fer de Lyon, a imaginé une disposition ingénieuse. La petite poulie C, au lieu d'être calée sur l'arbre qui porte la grande poulie B, est i folle sur cet arbre. Elle est rendue solidaire du système au moyen d'un levier E ou crochet à branches inégales, mobile sur un tourillon
LÉGENDE EXPLICATIVE DES FIGURES.
Planche V. Fig. 13. Élévation de l'appareil, 'montrant la disposition des poulies, des fils de transmission et du contrepoids destiné à faire basculer le :crochet E en cas de rupture du fil de manoeuvre.