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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
la combustion, mais qui peut manquer aussi quelquefois comme cela a lieu par exemple pour le mélange de formène
TEMPÉRATURES D'INFLAMMATION.
et d'air. Le récipient, préalablement échauffé, dans lequel on
aussi la cuve renfermant l'eau. Il fallait alors entourer le
amène le mélange, peut être plein d'un gaz qu'il faut alors déplacer rapidement; il peut aussi être vide. Nous avons employé ces deux méthodes ; dans la première, le récipient
était un tube, dans la seconde, c'était un pyromètre en porcelaine.
Dans la première méthode, l'appaMéthode du tube. reil se composait (Pl. VIII, fig.3,4) d'un tube en porcelaine et d'un pyromètre, destiné à la mesure des températures ils étaient placés à côté l'un de l'autre dans un gros tube en
terre réfractaire qui était chauffé par un four à pétrole.
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tout de linges mouillés pour se préserver des éclats. Pour faire une expérience nous procédions de la façon suivante.
Le tube en terre était chauffé par la flamme du pétrole dont l'écoulement était maintenu bien constant ; au bout d'un certain temps, la température accusée par le pyromètre étant devenue stationnaire, le mélange gazeux était brusquement introduit en quantité suffisante pour purger complètement d'air le tube de porcelaine. Supposons qu'une flamme ait paru dans le tube en verre, cette première expérience nous apprenait que la température du tube était certainement supérieure à celle d'inflammation.
L'emploi du pétrole comme combustible permettait de faire
Nous faisions alors une seconde expérience semblable après
e simple manuvre du robi-
avoir laissé baisser la température du tube d'une certaine quantité, puis une troisième, une quatrième, etc. Nous arri vions ainsi non pas à déterminer exactement la température d'inflammation, mais à la comprendre, comme nous l'avons dit plus haut, entre des limites d'autant plus resserrées que le nombre d'expériences avait été plus consi-
varier la température par
net. Le gaz d'éclairage eût été préférable; mais en montant cet appateil nous pensi ns avoir à mesurer des températures beaucoup plus éle vées que celles que nous avons rencontrées. Le tube en porce aine était précédé d'un tube en verre de même cliamètt e, dans lequel on voyait remonter la flamme lorsqu'i y avait inflammation. Pour éviter les explosions on arrêtait. la flamme entre le tube et le reservoir de gaz a u moyen d'un joint hydraulique formé par un entonnoir I enversé plongeant dans une cuve pleine d'eau au fond d e laquelle on faisait arriver le mélange gazeux bulle à bulle. Avec les mélanges combustibles formés par l'air 1 a flamme venait s'éteindre tranquillement sous cet en-
dérable. En faisant un nombre d'expériences suffisant, on devrait
théoriquement arriver par cette méthode à ne laisser subsister qu'une incertitude très faible sur le résultat cherché. Malheureusement il arrive en réalité que dans un certain intervalle de température on obtient des résultats contradictoires d'une expérience à l'autre; c'est-à-dire
ton oir; mais pour les mélanges contenant de l'oxygène d ns 'lesquels se développait généralement l'onde explo-
que pour une même température accusée par le pyromètre, tantôt il y a, tantôt il n'y a pas d'inflammation. Cette méthode d'expérimentation comporte, en effet, une
sive (*), l'entonnoir était brisé à chaque fois, et souvent
grave cause d'erreur. Par suite de la dissymétrie du chauf-
Ce) Voir le deuxième mémoire infra, p. 335.
fage, le tube et le pyromètre et même les différentes parties de ces deux appareils ne sont jamais à la ineme température. L'incertitude résultant de cette cause et Peutêtre aussi de quelques autres qui ont pu nous échapper