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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
VITESSE DE PROPAGATION.
tout autour de ce point, et de manière qu'a chaque instant la flamme soit sur une surface sphérique dont ce point est le centre, du moins si nous éliminons toutes les causes qui peuvent rendre la propagation irrégulière. Il serait difficile d'observer le phénomène dans les con-
du gaz jusqu'au moment où la flamme traverse l'orifice et pénètre dans la masse gazeuse renfermée derrière la paroi. On détermine la vitesse que le gaz possédait à ce
ditions générales qu'on vient de lui attribuer, et l'on est forcé, pour les observations, de se restreindre à une masse gazeuse cylindrique, dans laquelle la propagation se fait, plus ou moins exactement, suivant l'axe du cylindre. Ceci admis, on a encore le choix entre deux procédés
moment et on peut en déduire celle de la flamme en admettant qu'il doit y avoir égalité entre ces deux vitesses au moment où la flamme traverse l'orifice. En fait cette déduction n'est pas tout à fait légitime et cela pour plusieurs motifs : la vitesse d'écoulement du gaz n'est pas la même en tous les points de l'orifice, elle
est moindre près des bords ; il existe donc tout autour
d'expérimentation.
de l'orifice une zone de plus facile rentrée pour la flamme.
Le premier consiste à donner à la masse gazeuse une translation parallèle et de sens contraire à la propagation. de la flamme. La flamme se maintiendra stationnaire lorsque la vitesse de propagation sera égale à la vitesse
ralentit également la vitesse de propagation de la flamme au bord de l'orifice ; il en résulte une nouvelle source
d'écoulement du gaz.
Le second procédé consiste à laisser le gaz en repos et enfermé dans un tube à l'extrémité duquel on porte l'inflammation. On étudie directement, ou par un artifice convenable, la propagation de la flamme dans le tube. Dans l'un et l'autre procédé, il y aura lieu de tenir compte de l'influence refroidissante des parois en contact avec la flamme. 10 MÉTHODE DE L'ORIFICE EN MINCE PAROI.
Principe de la méthode. Dans ce procédé on fait écouler le mélange gazeux par un orifice en mince Paroi et on l'allume au delà de l'orifice. La vitesse doit être réglée au moment de l'allumage, de telle sorte que la flamme se maintienne au contact de l'orifice sans le traverser en arrière, ce qui arriverait pour une vitesse trop
Mais d'autre part l'action refroidissante de la paroi d'erreurs dont l'effet agit en sens contraire de la précédente, de telle sorte que, suivant les conditions, la vitesse moyenne d'écoulement, la seule que nous ayons mesurée,
peut être plus grande ou plus faible que la vitesse de propagation cherchée.
Une nouvelle cause d'incertitude résulte de la rapide diffusion de l'air extérieur dans la flamme. La température de celle-ci est ainsi accrue et par suite la vitesse de propagation est accélérée par les mélanges gazeux renfermant un excès de gaz combustibles. L'effet contraire se produit pour les mélanges renfermant déjà un excès d'air. Enfin cette méthode a l'inconvénient d'obliger à opérer sur des volumes de mélange explosif considérables dont la préparation est assez longue et le maniement toujours
dangereux, car on n'est jamais certain qu'a un moment donné la flamme ne remontera pas jusqu'au réservoir principal pour y occasionner une violente explosion. Nous
ce qui arriverait pour une vitesse trop forte. Ce résultat
ne l'avons jamais employée pour des mélanges dont la vitesse dépasse i mètre par seconde, et nous n'avons pas employé d'orifices de plus de om,o1 de diamètre; nous
atteint on diminue progressivement la vitesse d'écoulement
n'oserions affirmer que dans ces conditions les vitesses de
faible, Mais sans être soufflée en avant et par suite éteinte,