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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
VITESSE DE PROPAGATION.
de dimension variées. Il suffisait pour cela de souder sur l'orifice un bout du tube à étudier.
Nous ne donnerons aucun des résultats obtenus par ce
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2° MÉTRODE DU TUBE.
Le second procédé que nous avons employé et avec lequel nous avons fait la plupart de nos expériences consiste à introduire le mélange gazeux dans un tube fermé à une extrémité et ouvert à l'autre, à allumer le mélange gazeux par l'extrémité ouverte et à mesurer le temps que la flamme met à parcourir soit la totalité de la longueur du tube, soit une portion quelconque. La vitesse s'obtient par la mesure directe de ses deux éléments : chemin parcouru et temps employé. Les longueurs pouvant être déterminées avec une très grande exactitude, le degré de
procédé.
Pour obtenir des mesures exactes d'intervalles de temps aussi courts que ceux auxquels on a affaire dans ces expériences, il est indispensable d'obtenir l'enregistrement automatique du passage de la flamme devant ses repères. On
peut utiliser pour cela
différentes propriétés des flammes ; nous nous sommes servis des trois suivantes conductzbilité électrique des gaz chauds, dilatation des gaz brûlés résultant de la combustion, pouvoir photochimique de la lumière émise par quelques flammes. Pour les
distinguer ces trois modes d'enregistrement, nous leur donnerons les noms d'électrique, pneumatique et photographique. Enregistrement électrique.
précision des expériences dépend donc uniquement de celui
avec lequel le temps est mesuré. Les différents systèmes auxquels nous avons eu recours pour la mesure du temps sont les suivants.
On peut suivre /a Pointage au compteur à secondes. flamme à l'ceil et pointer sur un compteur à secondes le passage de la flamme devant des repères fixes. Ce procédé très simple en théorie est très défectueux dans la pratique. Il ne permet pas d'obtenir dans la mesure du temps une précision supérieure au / Io de seconde. Pour obtenir une certaine exactitude dans les résultats on serait donc obligé de faire parcourir à la flamme des espaces consi-
dérables; mais nous montrerons d'autre part qu'on ne peut obtenir des résultats à peu près concordants qu'en faisant les déterminations des vitesses sur des longueurs très faibles ; la propagation de la flamme est en effet sujette à des perturbations considérables qui croissent très rapidement avec la longueur du chemin déjà parcouru.
On sait que la distance à laquelle l'étincelle d'induction jaillit dans un gaz est d'autant plus grande que sa température est plus élevée. Par conséquent, en plaçant dans un mélange gazeux combustible deux pointes reliées aux bornes d'une bobine d'induction, et séparées par une distance telle que l'étincelle ne puisse pas jaillir à la température ordinaire, le fil ne sera traversé par aucun courant. Mais aussitôt que la flamme sera arrivée entre les pointes, une étincelle jaillira à chaque interruption du courant inducteur, et en même temps un courant très faible, il est vrai, traversera le fil induit. Ce courant peut être uti-
lisé pour donner un signal s'inscrivant sur un chronographe enregistreur quelconque. L'erreur commise sur la mesure du temps est de l'ordre de l'intervalle qui sépare deux interruptions du courant inducteur ; nous n'avons pas pu arriver à avoir utilement plus de cent interruptions par seconde, l'erreur possible était donc de 1/100 de seconde. Nous n'avons employé l'enregistrement électrique du