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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
VITESSE DE PROPAGATION.
valle de om,1 5 correspondait toujours à une demi-révolution
utilisée pour actionner des appareils enregistreurs convenables tels que les tambours de M. Marey. La disposition
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de la roue. Nous procédions au réglage en faisant marcher d'abord très lentement le moteur à la main et arrêtant la flamme sur les pointes jusqu'au moment où les électroaimants avaient fonctionné ; nous recommencions ensuite les mêmes expériences en faisant marcher le moteur à pleine
vitesse. Les signaux donnés par les électro-aimants devaient exactement se superposer aux premiers. S'il n'en était
pas ainsi chaque millimètre d'écart correspondait à une étincelle ayant jailli entre les pointes sans avoir déclenché l'armature. On augmentait alors progressivement la tension du ressort antagoniste jusqu'au moment où on obtenait la superposition exacte des signaux. Une fois les électro-aimants réglés, nous procédions au réglage de la distance des pointes. Elles étaient écartées jusqu'au moment où l'étincelle ne jaillissait plus entre elles dans l'air, puis on doublait cette distance pour être certain que l'étincelle ne passe pas non plus dans les mélanges gazeux moins denses que l'air, tels que ceux qui renferment de l'hydrogène, du formène. Il est très important que cette condition soit remplie, car si l'étincelle jaillit au milieu de la masse gazeuse, non seulement l'expérience est manquée, mais il se produit encore une violente explosion qui brise les appareils. Il ne faut pas non plus tomber dans l'exagération opposée, car la quantité d'électricité qui circule décroît avec la distance des pointes, et le fonctionnement des électro-aimants est de plus en plus incer-
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que nous avons adoptée consiste à fixer sur le côté du tube de petites capacités communiquant par un orifice étroit avec l'intérieur du tube, qui se remplissaient de mélange gazeux en même temps que ce dernier. La flamme en passant devant ces orifices enflammait le mélange renfermé dans ces petites chambres. La compression intérieure qui s'y développe est évidemment d'autant plus forte que la vitesse de propagation est plus grande et que les orifices de passage sont
plus étroits. Mais pour les mélanges très lents, on est obligé de faire les orifices très larges pour permettre le passage de la flamme, et l'on n'obtient alors que des compressions tout à fait insignifiantes. Nous n'avons pas réussi à obtenir de signaux avec les mélanges dont la vitesse de propagation est inférieure à i mètre par seconde. Nous avons essayé dans ce cas de transmettre l'inflammation à travers des orifices assez étroits au moyen de fils de fulmi-
coton, mais les résultats n'ont pas été très satisfaisants. Le signal enregistrant le passage de la flamme devant les orifices est toujours en retard sur ce phénomène d'une quantité égale à la durée de la propagation de la flamme dans la capacité latérale, et de la propagation de l'onde comprimée dans le tube en caoutchouc qui relie la chambre de combustion au tambour enregistreur. L'erreur commise sur la mesure du temps n'est que la différence des retards aux deux points extrêmes, différence que nous
tain.
avons rendue aussi faible que possible sinon nulle, en Enregistrement pneumatique.
donnant les mêmes dimensions aux chambres de combustion et aux tubes de caoutchouc. Les chambres de combus-
Les gaz en brûlant augmentent de volume Principe. et peuvent exercer une compression plus ou moins énergique, suivant que la capacité où ils brûlent est plus ou moins hermétiquement close. Cette compression peut être
tion avaient Orn, 02 de profondeur, et la distance qui les
séparait, c'est-à-dire la longueur sur laquelle on effectuait la mesure de la vitesse, était de 1 mètre. L'erreur commise de ce chef était donc ,inférieure à 2 p. 100, sans