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VITESSE DE PROPAGATION.
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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
H et air, à 3o p. f oo d'H (Enregistrement pneumatique) Diamètre. ci', o 1
0)06 ,003
,0009
Vitesse.
Observations.
3',50 Moyenne de quatre expériences. 3 ,e3 Une seule expérience. 3 ,50 Deux expériences identiques. quatre expériences sur cinq la flamme ,72 jDans s'est éteinte après avoir parcouru les deux tiers de son chemin. 1
Avec ces mélanges, dont la vitesse normale est de 5 mè-
tres par seconde, il suffit d'un diamètre de om,005 pour annuler l'influence retardatrice des parois. Nous n'avons pas fait d'expérience sur les mélanges contenant de l'oxygène. Mais nous avons eu l'occasion de constater que les tubes en cuivre étirés de o",00025 (1/4 de millimètre) de diamètre intérieur, n'étaient que rarement traversés par la flamme du mélange tonnant H -I- 0, tandis qu'ils l'étaient régulièrement par celle du mélange C511' ± 80. La conclusion à tirer de ces expériences est que le diamètre du tube nécessaire pour éviter tout ralentissement de la propagation de la flamme, est d'autant plus grand que la vitesse de propagation de la flamme est plus faible, et que le diamètre du tube capable de provoquer son extinction immédiate, et de s'opposer ainsi à son passage d'une façon complètement efficace, est d'autant plus petit que la vitesse est plus grande. Quant au rapport entre les deux diamètres de nulle transmission et de libre transmission de la flamme, ces expériences et quelques autres moins précises que nous n'avons pas rapportées, nous conduiraient à admettre qu'il ne doit pas être très éloigné du nombre 5. C'est-à-dire qu'en prenant pour mesurer la vitesse d'un mélange gazeux, un tube d'un diamètre cinq
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L'action refroidissante des parois du tube a pour con-
séquence de donner à la flamme pendant sa propaga-
tion, une forme particulière, qui est celle d'un ménisque liquide soulevé dans un tube capillaire. Quand le tube devient assez large pour ne/plus exercer d'action retardatrice sur la flamme, celle ci devient plane dans sa partie centrale. On peut se rendre compte de cette particularité en décomposant par la pensée le mélange gazeux en tranches annulaires concentriques. Chacun de ces anneaux doit avoir une vitesse de propagation particulière, d'autant plus faible qu'il est plus voisin de la paroi. Mais la juxtaposition de vitesses de propagation différentes est impossible, parce que le filet central à vitesse de propagation maxima, transmet l'inflammation aux anneaux latéraux à vitesse moindre, de telle sorte que l'inflammation, au lieu de se propager partout parallèlement à l'axe du tube se propage obliquement au voisinage des parois, et la flamme, dont la surface est normale à la direction de la propagation, s'infléchit en ces points. IMFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE DU MÉLANGE GAZEUX.
La température du mélange gazeux exerce une grande influence sur la vitesse de propagation de la flamme, qui croit, comme on pouvait le prévoir, avec la température. Nous avons trouvé pour le mélange d'hydrogène et d'air
à 5o p. too d'hydrogène, brûlant dans un tube de verre de t mètre de long et om,006 de diamètre, les résultats suivants Tempiwature du mélange. 15° LOO
Vitesse.
3',28 ,55
INFLUENCE DE LA NATURE ET DE LA PROPORTION
fois plus grand que celui qui produit son extinction immé-
DES GAZ MÉLANGÉS.
diate, on est à peu près certain de se trouver dans les mêmes conditions que si l'on opérait dans un tube d'un
La proportions des gaz mêlés ensemble et leur nature sont évidemment les facteurs les plus importants de la
diamètre indéfini.