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VITESSE DE PROPAGATION.
COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
En dehors des mélanges dans lesquels le corps comburant est l'oxygène, nous avons expérimenté deux mélanges différents : celui de sulfure de carbone mêlé au bioxyde d'azote et celui d'hydrogène mêlé au chlore.
Sulfure de carbone et bioxyde d'azote. Les deux gaz, mêlés dans les proportions convenables pour la combustion complète, ont donné par la méthode photographique une vitesse de 1m,25 par seconde. Ce+ 5AzO2 vitesse 1'45 par i"
Hydrogène et chlore. Mélanges.
Vitesse
-I- Cl (i" expérience)
10m,00
)
25 ,00
e vol. (Il + Cl) ± vol. H
,no
1 vol. (il ± Cl) ± i vol. Cl
3 ,30 6 ,00
Ces nombres sont assez incertains, et nous ne les citons
que parce qu'ils donnent une idée de la grandeur de la vitesse de propagation. Il s'est toujours développé pendant la combustion des vibrations très énergiques.
La seule conclusion générale que l'on puisse tirer de toutes les expériences dont nous venons de faire connaître les résultats, c'est que lorsqu'on allume un mélange gazeux explosible avec une flamme, l'inflammation commence toujours au début par se propager d'un mouvement uniforme.
La vitesse de ce mouvement uniforme, qui se prolonge pendant un temps plus ou moins long suivant les cas, est constante pour un même mélange gazeux brûlant dans les mêmes conditions ; elle est toujours modérée et certai-
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nement inférieure à 3o mètres par seconde pour tous les mélanges étudiés jusqu'à présent. 20 MOUVEMENT VIBRATOIRE.
Le développement du mouvement vibratoire pendant la propagation de la flamme dans les tubes, signalé par MM. Schlcesing et de Mondésir, se reconnaît au son souvent extrêmement intense qui accompagne toujours la combustion et à l'aspect que présente la flamme dans les méOn langes assez lents pour qu'on puisse les suivre à à rendre un reconnaît qu'au moment où le tube commence son, la flamme qui s'était d'abord montrée sous la forme d'une surface mince et très brillante, ne paraissant avoir
que quelques millimètres d'épaisseur, devient tout à fait
trouble et s'allonge jusqu'à avoir un décimètre et plus
d'épaisseur. Mais nos photographies permettent de se faire de ce phénomène une idée beaucoup plus nette qu'on ne l'avait fait jusqu'ici. La courbe photographique d'abord rectiligne pendant la période de mouvement uniforme, prend ensuite une forme ondulée, figurant tantôt des sinussoldes simples, tantôt la superposition de plusieurs sinussoldes de périodes différentes, mais multiples les unes des autres. Leur période et leur amplitude varient d'un point
à l'autre du tube pendant la propagation de la flamme. Les résultats que nous donnons se rapportent tous au mélange de sulfure de carbone et de bioxyde d'azote mêlés dans les proportions voulues pour la combustion complète; les tubes avaient des longueurs de 1, 2, 5 mètres, et des diamètres de om,01, Oul,o2 et 0°1,03. Voici les principales remarques que nous suggèrent l'étude des courbes pendant cette période. Ce mouvement uniforme
- il prend
succède immédiatement au mouvement
Durée du mouvement vibratoire.
