Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 188]

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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

VITESSE DE PROPAGATION.

tion soit très notablement supérieure à celle d'inflam-

leur spécifique des gaz brûlés dont la masse est proportionnelle à r' et à la vitesse de propagation v.

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mation.

Qr2v = Cr2v(T -0)+1ir(T -0), INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE INITIALE.

d'où l'on tire

T=O+

La vitesse de propagation est, d'après la formule (2), inversement proportionnelle à t O; elle tendrait à devenir infinie quand t=6, ce qui est évident, puisqu'alors chaque point de la masse gazeuse étant à la température d'inflammation, la combustion se produit à la fois dans toute la masse. Lorsqu'on augmente 0, c'est-à-dire la température

0, et par conséquent on

rv

La température T ne sera pas modifiée lorsque

sera né-

gligeable vis-à-vis de C, ce qui exigera que r et v soient suffisamment grands.

augmente la vitesse de propagation. C'est, en effet, ce que nous avons constaté directement sur les mélanges d'hydro-

Nous avons supposé que la température était la même dans tous les points d'une même section et qu'ainsi la surface de la flamme était plane. C'est ce qui n'aura jamais

gène et d'air (voy. p. 321). Mais il est peu probable que l'on arrive à obtenir des vitesses croissant indéfiniment et d'une façon progressive en faisant décroître (t 0) ; on obtiendrait bientôt le développement de l'onde explo-

lieu, en vertu de l'influence refroidissante de la paroi. Il est évident qu'il y aura le long des parois du tube une zone annulaire très étroite dans laquelle la température ira rapidement en croissant depuis la température de la

initiale du gaz, on diminue t

sive. INFLUENCE DU DIAMÈTRE. DES TUBES.

Jusqu'ici nous avons supposé que la paroi du tube ne cédait ni ne prenait aux gaz aucune quantité de chaleur.

il

-

Cette hypothèse n'est jamais réalisée, et la quantité de chaleur soustraite par le tube froid aux gaz chauds pendant le temps que la tranche enflammée reste en contact avec lui, abaisse la température de combustion et diminue par conséquent la vitesse de propagation. La qualifié de chaleur soustraite à la tranche gazeuse est proportionnelle au périmètre 2 7C r du tube supposé circulaire, à l'excès T 0 de la température de la tranche sur celle du tube, et à un certain coefficient de conductibilité k. On aura donc, Q étant la chaleur de combustion, C la cha-

paroi jusqu'à la température d'inflammation. Le gaz contenu dans cette zone échappe à la combustion et ne brûle qu'après s'être diffusé dans les gaz chauds. A partir de cette zone commence la flamme, dont la température va ellemême en croissant jusqu'au centre du tube. La vitesse de propagation croissant avec la température de la flamme, est plus grande au centre que sur les bords, et la surface de la flamme forme ainsi une sorte de ménisque, convexe du côté de la propagation, et dont les bords ne touchent pas la paroi. La courbure de ce ménisque sera évidemment d'autant plus grande au sommet que le diamètre

du tube sera plus petit. INFLUENCE DE L'AGITATION.

Lorsque le gaz dans lequel progresse la flamme est à l'état d'agitation, la vitesse de propagation augmente parce