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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.
le cylindre une section circulaire qui, en développement, est devenue la droite AL. Au moment de l'inflammation le style, qui était en A, a été immédiatement écarté de AL, et, la pression croissant sans cesse dans le cylindre, il a décrit sur le cylindre tournant la courbe développée AL. On peut aisé-
bout des fragments de courbe inscrits sur la figure, a pour abcisses les temps, et pour ordonnées (en prenant les ordonnées courbes, telles que Bb) les pressions qu'exerce à
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ment savoir quel est le temps qui s'est écoulé entre le
moment où le style était en A et celui où il est arrivé en B par exemple. Traçons en effet à partir de B la courbe que décrirait le style pour passer de la position d'équilibre (correspondant à la pression intérieure h) et arriver en B, le cylindre étant supposé immobile. Cette courbe, qui est presque exactement un arc de cercle, vient rencontrer AL
en b. Le cylindre a donc tourné de l'arc Ab pendant le temps que le style a mis à aller de A en B. L'arc Ab représente ainsi ce temps puisque la vitesse de rotation du cylindre est uniforme. A partir du point B, la pression décroît dans le cylindre, le gaz se refroidit et le style se rapproche de la droite AL. Mais comme le ressort du manomètre a été lancé avec une certaine vitesse, il se met à vibrer, elle style marque ses vibrations comme le montre la figure. Ces vibrations s'atténuent assez rapidement et finissent par cesser complète-
ment. A partir de ce moment, le style trace sur le cylindre une courbe qui va sans cesse en se rapprochant de AL, et que l'on obtiendrait en plaçant bout à bout les fragments AB, C'DC, D'E etc. Les spires de cette courbe se rapprochent de plus en plus, Car le refroidissement du gaz qui remplit le cylindre est d'autant plus lent que
sa température devient plus faible. Lorsque le refroidissement du gaz est complet, le style décrit une droite parallèle à AL, mais située un peu au-dessus de celle-ci parce que, dans l'expérience choisie pour exemple, la pression finale est supérieure à la pression initiale h. En résumé la courbe de la fig. 9, Pl. XV, ou plutôt celle qui résulterait comme on l'a dit plus haut, de la mise bout à
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chaque instant le gaz qui remplit le cylindre, si l'on néglige l'accélération du style. La loi des variations que le temps amène dans la valeur de dette pression est donc exactement représentée par la courbe en question qui donne à chaque instant l'état du gaz dans le cylindre.
Or cet état du gaz se partage en deux périodes très distinctes 1° La période pendant laquelle la pression croît, c'est-àdire pendant laquelle l'inflammation se propage dans le cylindre; elle est représentée par la portion AB de la courbe; 2° La période pendant laquelle, le gaz, après avoir complètement brûlé, se refroidit avec une vitesse plus ou moins grande; elle est évidemment représentée par la portion de la courbe qui suit le point B. Pendant la première période, il n'y a pas dans le cylindre
seulement combustion, il y a encore, et simultanément refroidissement, comme nous le verrons plus tard. Pour l'interprétation des phénomènes qui se produisent pendant la première période, il faut donc connaître la loi suivant laquelle le 'gaz se refroidit. Cette loi du refroidissement, l'étude de la seconde partie
de la courbe permet de la connaître, avec une très grande précision. Nous commencerons par cette étude 'qui a d'ailleurs en elle-même un grand intérêt comme nous le montrerons plus loin.
1. ÉTUDE DE LA PÉRIODE DE REFROIDISSEMENT NORMAL.
Procédé de mesure des ordonnées de la courbe de refroidissement, La première chose à faire, pour Tome IV, 1883.