Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 243]

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10 Mélange tonnant CO +0. Température

à laquelle cesse la dissociation.

Dates.

50 VI, 2

1810° 1820° 1610 1160

52

XI, 2 LI 13 VII, 2

49 28,3 13,3

XI,

5

0)

2° Mélanges 215' (CO Dates.

VI,

te,

fil

13 VII, 3 9

1

VI, 2 1" VII, 3 8

52,3

0,09 0,31 0,49

57,8 6o 6o

0,96

0,457

52,8 57

1" VII, 6

0,741 1,76

X,2

2,98

65,1

1"VII, 7

27

X,

1

m CO°.

Température de dissociation finissante.

3° Mélanges 2/3 (CO 27

59,5

1820° 1730 1760

> 1760

0) + 1520 1550

>1800 >1700

4' Mélanges e` CO' + mCO. 28

X, 1

1" VII, 5

i"VII, 28 X, 2

0,768 0,915 0,932 2,89

57,1 56 56 64,9

3° Mélanges e° CO2 r1 trl

P .1

I;

41

VI, 3 X, 4 X, 2 lit VII, 2

23 26 28

TEMPÉRATURES DE COMBUSTION.

COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.

1,91

2,52 2,89

4,24

65,4 64,3 65 73

1760 5770 1770

>1700° m Az et O. 1560

>1800 >1700 1770° mélange de Cy et air brûlant pour CO,.

La première chose qui frappe les yeux en examinant ce tableau, c'est la très notable influence qu'exerce la densité du gaz, mesurée par la pression leo. A mesure que la densité diminue, la température à laquelle cesse la dissociation va

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en décroissant. Lorsque re, est égal à 500m, cette température est égale à i800° environ ; la température descend 15.-, 3 280D2,5 et à 12 oo° quand 'n'o 600° quand ero Les expériences sont trop peu nombreuses pour qu'on

puisse établir une relation mathématique entre Ie.° et la température de dissociation nulle, mais il semble résulter de ces trois nombres que le rapport de la décroissance de la température à celle de ,ziro, d'abord faible aux environs 50°-, s'accélère beaucoup dans le voisinage de de qeo (ce°

i5.5.

Quand on ajoute de l'oxygène à l'acide carbonique, la température de dissociation finissante diminue, tant que le volume de l'oxygène ne dépasse pas celui de l'acide carbonique. Lorsque le volume de l'oxygène est égal ou supérieur à celui de l'acide carbonique, cette température semble devenir égale, sinon supérieure, à celle qui se produit avec l'acide carbonique seul. L'addition de l'oxyde de carbone à l'acide carbonique a beaucoup moins (l'influence que celle de l'oxygène. On s'explique cette différence, car l'oxyde de carbone, qui est

un des produits de la dissociation de l'acide carbonique, tend lui même à se dissocier en carbone et acide carbonique.

Au contraire l'addition de l'azote paraît tendre à abaisser la température de nulle dissociation d'une manière bien plus énergique que l'oxygène, puisqu'avec l'addition de l',91 d'azote, cette température est abaissée à 156o°, tan-

dis que l'addition de .1°,76 d'oxygène ne produit aucun effet marqué. Cependant, avec l'oxygène comme avec l'azote, l'abaissement de la' température de nulle dissociation devient nul ou insensible, lorsque le volume de l'azote devient grand, c'est-à-dire égal ou supérieur à 21.,5o. Les expériences faites avec des mélanges d'acide carbo-

nique et de vapeur d'eau, accusent une dissociation très marquée de l'acide carbonique lorsqu'il y a volumes égaux