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226 SYSTÈMES DE VOITURES A VAPEUR EMPLOYÉES
Les récipients verticaux communiquent avec le réservoir placé sous la voiture par des tuyaux indépendants 1, Z (fig. 2) qui passent sous l'essieu d'avant ; ils sont surmontés chacun d'un tuyau h, tracé en ponctué sur la
fig. 2, qui aboutit sur la voiture dans l'espace laissé libre par suite du rétrécissement de l'étage supérieur. C'est par cette ouverture il (fig. 5) que l'on remplit d'eau les réservoirs, et sa position est tout à fait semblable par rapport aux rails à celle qu'occupe le tuyau de prise d'eau des tenders ; aucune disposition spéciale n'est donc à prendre dans les gares pour l'alimentation qui se fait aux grues hydrauliques des machines et avec les appareils usuels.
Si l'on tient compte de la légèreté de l'extrémité d'arrière de la voiture, on voit que le centre dé gravité tombe sensiblement au milieu de l'entre-axe et que dès lors sa stabilité est aussi complète que possible. Quand les réservoirs d'eau sont plein, le centre de gravité est ramené du côté de l'essieu d'avant. Il paraît que la voiture vide pèse 13.200 kilogrammes. Si l'on ajoute le poids de 80 voyageurs ou 5.600 kilogrammes, et celui de l'eau d'alimentation 2.800 kilogrammes, on trouve un poids total de 21.600 kilogrammes.
La machine repose sur un châssis formé de deux longerons identiques comme section, écartement et hauteur au-dessus du rail à ceux de la voiture. Ces longe-
rons ont 2m,80 de longueur. Ils sont réunis à l'arrière par une traverse formée d'une plaque de fer de 13 millimètres d'épaisseur, de forme rectangulaire, ayant la largeur de la voiture et 0m,65 environ de hauteur. A l'avant, la traverse est également formée d'une plaque de fer de 13 millimètres, de même dimension que
celle de l'arrière, mais découpée en son milieu comme celle d'avant de la voiture ; cette plaque est d'ailleurs représentée sur la fig. 5.
RHÉNANES 227 EN BELGIQUE ET DANS LES PROVINCES
sont fixés à Les tampons et le crochet d'attelage l'avant sur cette pièce, et sont identiques à ceux que
sont au-dessus des nous avons déjà décrits ; comme ils longerons, on a dû les soutenir au moyen d'équerres. D'ailleurs les plaques d'avant et d'arrière sont consolidées fer verticales disposées en par une série de plaques de
des cor-
long et en travers et réunies entre elles par utilisé les nières, comme on le voit sur la fig. 4. On a celui de deux compartiments symétriques, dont l'un,
gauche, est figuré en Z pour en faire des réservoirs d'eau. Sur la plaque d'avant, on a réservé les trous nécessaires
écrous une pièce t pour y appliquer au moyen de trois (fig.
1) destinée à recevoir un essieu. On voit sur la
plan fig. 2 (Pl. X) que cette pièce est coupée suivant un de l'axe O; M N; la partie inférieure est mobile autourl'écrou P, on si on la laisse retomber après avoir défait
peut mettre en place, en le poussant sur les rails, un
essieu à roues de 0m,55 ; on referme alors le palier et on entailler la fixe les deux parties avec l'écrou P. Il a fallu manière à caisse à eau contiguë de plaque d'avant et la Munie de ménager l'espace libre nécessaire aux roues. pouvoir circet essieu, la machine est assez stable pour attelée à un train. Le mécanisme
culer sur les voies
moteur est disposé comme celui des premières voitures reposent de M. Belpaire. Les cylindres sont intérieurs; ils d'épaisseur, sur une plaque horizontale de 12 milimètres pièce est 2m,30 de longueur et Orn,98 de largeur. Cette consolidée pà,r un fer à cornières T placé au-dessous d'elle sur tout son pourtour ; elle est fixée à l'avant au moyen d'une bielle à triple articulation dont l'extrémité elle est bousupérieure est attachée à la plaque d'avant ; les lonnée en arrière sur deux paliers (fig. 4, Pl. IX), dont n'ont que coussinets entourent l'axe moteur. Ces paliers empêcher fa plaque de tomber 0m,42 de largeur. Pour sur la voie en cas de rupture de la bielle d'accouplement,