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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.
Goniatites assigne, au contraire, à ces couches, un niveau très supérieur dans le Famennien.
Les schistes de Goslar ont une couleur variable du bleu noirâtre au gris clair ; la schistosité, toujours oblique à la stratifi ation, est parfois très prononcée et permet l'exploitation de la roche pour ardoises. A l'air, ces schistes s'altèrent assez rapidement et deviennent jaunes.
La direction générale est comprise entre quatre et six heures ; le pendage, toujours au sud, varie de 25° à 40°; la schistosité, également sud, va jusqu'à 75°. La stratifi-
cation est nettement marquée par des intercalations d'une grauwacke brune à grain très fin, et d'un calcaire cristallin noir. L'épaisseur de ces intercalations varie entre 50 centimètres et 1 mètre. Souvent on trouve, au
voisinage des amas de grauwacke, des fragments de cette même grauwacke, dispe. sés dans les schistes. La pyrite est très abondante, principalement dans les fissu: es remplies de cristaux de quartz et de calcite. Les fossiles des schistes sont toujours pyritisés ou transfor-
més en hématite brune ; ceux des calcaires n'ont subi aucune altération. Les plus intéressants représentants de cette faune. sont, d'après M. Kayser : Tentacitlites conicus et T. annulatus ; Orthoceras tiseptatum et Bactrites carina tus ; Goniatites lateseptatus;
G. Incanaliculatus ; G. retrorsus ; G. Jugleri ; Phacops cf. latifrons et Acidas, is horrida. Ainsi, malgré certaines analogies de facies d'allure el
de faune avec les schistes de Wissenbach, il est bien établi, sur la foi du Goniatites retrorsus et conformément
aux rapports stratigraphiques, que les schistes de Goslar sont véritablement famentriens, contemporains des schistes verts de Büdesheim, dans l'Eifel, et supérieurs, par conséquent, aux couches à Rhync,honella cuboïdes qui n'apparaissent point dans la région de Goslar.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU HARTZ.
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6° Calcaire de liber g. Ces couches à Rhynchonella cuboïdes, représentées dans l'Ardenne par les calcai. es de
Frasne, de Rance et de Fromelennes, forment, dans le Ilartz, le calcaire de l'Iberg. Ce calcaire, qui fait complètement défaut dans la région de Goslar, apparaît comme un flot au bord du plateau de culm du Hartz supérieur, constituant la double montagne de l'Iberg et du Winterberg. C'est une masse énorme de calcaire blanc compact, ne présentant aucune trace de stratification et renfermant seulement un ou deux niveaux de fossiles qui ont permis de lui assigner un âge. Ces fossiles sont : Rhynchonella pugnus, Rhynchonella cuboïdes, Atrypa reticularis, Car-
dium palmatum, etc. Un g and nombre de polypiers se rencontrent en certains points du massif, ce qui a donné lieu à l'hypothèse d'une formation corallienne. Dans le bassin d'Elbingerode, ce calcaire est superposé
soit aux schalsteins ou diabases schisteuses, soit aux minerais de fer jaspeux que j'étudierai au chapitre II. A l'Iberg même, il repose sur un minerai de fer assez analogue au minerai jaspeux, mais qui renferme en plus du sulfate de baryte. On ignore du reste quelle est la roche
qui forme le mur de ce minerai. Quant au sulfate de baryte, nous verrons que sa présence doit être attribuée au voisinage du grand, filon barytique de HülfeCrottes.
7° Calcaire à Clymenies et Schistes à cypridines. Ces deux termes, représentants à facies différent d'un même âge géologique, entourent à l'est, au sud et à l'ouest la formation dévonienne du Goslar. Ils ne disparaissent, au sud, que sur une longueur de 3 kUmètres entre le Fustenberg et le puits Richt du Pisthal. On les retrouve en profondeur dans les puits de Bockswiese. A l'est, entre Oker et Ober-Schulenberg, ils forment uno bande étroite, allongée, ou plutôt deux bandes paral,