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DESCRIPTION GÉNÉRALE DU HARTZ.
ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.
La grauwacke *renferme également, au Teufelsberg,
près de Lautenthal, des s histes siliceux noirs, assez
quant à la zone des diabases, nous verrons plus loin que ce n'est qu'un simple pli du teLTain dévonien sous-jacent.
semblables aux Hauptkieselschie fer du terrain silurien. On y a récemment découvert une Posidonia Becheri ; il
s'ensuit qu'ils doivent être considérés comme des sédiments argileux silicifiés postérieurement par des eaux thermales qui ont, d'ailleurs, agi plus ou moins sur toute la formation de grauwacke. En rapport intime avec ces schistes, et formant soit des blocs épars, soit des lits continus au milieux d'eux, sont des roches siliceuses rubanées de couleur claire, pareilles à des jaspes, que l'on nomme Adinoles. Ces roches sont remarquables par leur teneur en soude, qui atteint jusqu'à 4, 6 et même 10 p. 100; elles sont très fusibles au chalumeau. La découverte de ces adinoles, en 1876, dans les schistes siliceux de Lautenthal, eut une g. ande importance pour la stratigraphie du Hartz supérieur. En effet, à l'est de la longue zone de diabase qui traverse du 8.-0. au N.-E. le haut plateau de Clausthal, on avait constaté depuis longtemps l'existence de trois bandes de schiste siliceux parallèles à cette zone, et fréquemment accompagnés d'adinoles. Bien que la bande orientale de ces schistes se trouvât à 4 ou 5 kilomètres de la diabase, les géologues du Hartz n'hésitèrent pas à attribuer à cette dernière roche la silicification des schistes et la formation des adinoles. Le terrain encaissant, composé de schistes et de grauwacke, était d'ailleurs rapporté au silurien el rattaché directement au quartzite du Bruchberg. Mais bientôt, la découverte d'un Posidonia Becheri dans ces assises supposes siluriennes, et la constata-
tion, d'autre part, de l'existence des adinoles dans les schistes siliceux de Lautenthal, bien loin de tout épanchement diabasique, renve.serent ces hypothèses. Toute
la zone comprise entre la diabase et le quartzite du Bruchberg fut reconnue comme appartenant au culm; et,
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40 Houiller. Le terrain houiller proprement dit ne se présente dans
le Hartz qu'en deux régions assez éloignées l'une de l'autre, celle d'Ilfeld et cille de Meisdorf, l'une au sud, l'autre au nord-est du massif. Ces deux formations qui ont, du reste, bien peu d'importan .e, se sont déposées dans les golfes formés au sein de la grauwa ke d'Elbingerode, sur laquelle elles reposent en stratification discordante.
Ces assises houillères ont un facies absolument littoral, et rien ne les distingue du Rothliegende, que des caractères paléontologiques malheureusement peu concluants. Dans la région d'Ilfeld, ce prétendu terrain houiller est constitué par un conglomérat à petits éléments de schistes siliceux et de quartz reliés par une argile
sableuse rougeâtre. Ce conglomérat alterne, _vers le haut, avec des g:.ès rouges et des argiles. Tous ces termes ont absolument le facies du Rothliegende. C'est au-dessus de ce complexe qu'apparaissent, intercalés dans un conglomérat guis contenant beaucoup de fragments de schistes, trois veines de houille ayant une
puissance totale de 1 mètre à 2m,50. Ces couches de houilles sont exploitées, à Ilfeld comme à Meisdorf ; la mine d'Ilfeld, que j'ai visitée, occupe huit ouvriers et produit quatre tonnes de charbon par jour.
C'est dans ,cette houille que l'on a trouvé quelques débris de végétaux terrestres, sur l'âge desquels M. Beyrich et M. Weiss ne sont pas d'accord, le premier tenant pour le houiller, le second, pour le Rothliegende. Le banc de grès qui renferme la houille est recouvert