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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ.
Le Zechstein est constitué à la base par une couche do calcaire renfermant fréquemment un peu de cuivre ; c'est le Dachklotz des mineurs du Mansfeld. Puis viennent des
masses énormes d'anhydrite et de gypse qui forment, comme je l'ai dit plus haut, une double chaîne de collines blanches, parallèles au bord sud du Hartz. L'intérieur des
collines est toujours formé d'anhydrite à l'extérieur seulement, et sur une épaisseur variable se trouve le gypse. La stratification n'est pas visible, sauf à Oste;
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU HARTZ.
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Wernigerode, cette bande mince que j'ai mentionnée. Le temps m'a manqué po Ir examiner à loisir cette bande qui ne présente d'ailleurs aucun intérêt particulier. Les couches, dont la direction est à peu près N.-0.-S.-E, ont un pendage qui varie de 75° sud à 75° nord, en passant par 93°; généralement appuyées contre les formations paléozoïques, elles en sont quelquefois séparées par une vallée d'érosion parallèle à la direction de ces couches. C'est ce qui arrive à Langelsheim, où l'Innerste, descen-
rode. La puissance va à 40 mètres. Ces amas de gypse et d'anhydrite sont toujours recouverts par des dolomies ou des schistes calcaires bitumineux (Stinkschiefer). Les dolomies, comme les schistes,
due du haut plateau de Clausthal, a enlevé tous les termes jusqu'au gault exclusivement, en sorte que la craie glauconieuse forme, en cet endroit, une chaîne
sont brisées par l'augmentation de volume de l'anhydrite, et partout, au sommet des collines s'ouvrent des cavités profondes, des trous du diable, comme on les
La composition de ces couches secondaires est la môme que celle des assises de même âge dans le Hanovre. Le gault est constitué par un grès cubique (Qua-
appelle dans le pays.
dersandste.n) au sommet duquel s'étend un lit de marnes del mètre de puissance, qui renferme beaucoup de dents de squale. Au-dessus vient la craie glauconieuse, ou plutôt une craie blanche de l'âge de la craie glauconieuse,
Les dolomies, nommées Rauhwacke à cause de leur âpreté au toucher, sont généralement caverneuses et fendillées dans tous les sens. On dirait, par endroits, d'un amoncellement de scories. Parfois aussi, elles sont entièrement pulvérisées, et changées, par les eaux, en une sorte de cendre blanche (Asche).
Dans ces dolomies caverneuses, et surtout dans les schistes bitumineux qui les remplacent au nord de Nordhausen, on a trouvé des fossiles et spécialement
Terebratula elongata et Productus horridus, Mytilus Hausmanni, Avicula speluncaria et Gervillia ceratophaga. Le Zechstein se termine par une alternance de plaquettes d'argile bleuâtre et de lits épais d'un calcaire jaunâtre rempli de concrétions dolomitiques.
Je ne parlerai ni du trias, ni des terrains secondaires qui forment au nord du Hartz, entre Langelsheim et
escarpée en avant des montagnes.
mais ne contenant pas de glauconie. J'y ai trouvé le Turrifites costatus, les Ammonites Mantelli et varians, et de nombreuses empreintes d'une variété d'inocérame. puissance de cette craie est de 50 mètres environ. Quant à la craie supérieure (craie marneuse, noduleuse et blanche), elle n'a point été soulevée, ce qui permet de axer un âge précis aux derniers mouvements du Hartz. Cette craie apparaît à Grauhof, au commencement de la grande plaine du Brunswick, mais bientôt elle disparaît sous les alluvions tertiaires.
On a trouvé, il y a trois ans, sur des plaques de grès appa..tenant à la formation du grès infraliasique, au nord d'Harzbul g, des stries d'origine évidemment glaciaire. Deux de ces plaques ont été transportées à l'Académie des mines de Berlin, où j'ai pu les voir. Les stries appar-