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2,72
ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU IIARTZ.
J'ai souligné les teneurs en alcalis, car la comparaison de ces teneurs sera le point de départ de la théorie qui nous occupera tout à l'heure. -Un autre exemple très remarquable est celui des carrières de Rabenstein. Je l'emprunte, comme le précédent, au mémoire de M. Kayser (Pl. XI, fig. 3). L'allure des schistes est très compliquée. Ils forment deux selles de dimensions très inégales séparées par un bassin extrêmement escarpé. Deux lits de diabase de 3 à 4 mètres de puissance accompagnent les schistes dont ils
sont séparés par des roches de contact admirablement nettes. Voici des analyses, d'après M. Kayser Roches triis dures.
Silice Alumine. Sesquioxyde de fer.
Protoxyde de fer. Chaux Magnésie. Soude Potasse
Eau. Pyrite
73,34 13,61 0,07
2,23 0,26 0,98 6,37 1,18 0 84 0,63
75,02 14,48 »
1,83
4,66
7,10 1,07 4,16 4,41
3,31 0,81 0,48
2,88 0,39
1,75 0,31
087
1,99
273
le nombre est incalculable, les schistes non modifiés sont rares, et s'il y en a, le passage entre eux et la roche dure est extrêmement lent et comme insensible. C'est parfois sur plusieurs kilomètres que s'étendent ces zones de contact dont l'effet au milieu des schistes, ne saurait mieux se comparer qu'a celui d'une tache d'huile sur du papier. Le métamorphisme s'annonce, comme dans le sud, par un léger ridement des schistes correspondant à un éclat soyeux sur les surfaces de séparation. Puis la roche devient plus dure et prend un des aspect que je vais décrire, d'après M. Kayser :
P La roche ressemble aux roches de contact du sud,
Roches moins dures.
61,58 13,67
DIABASEs.
59,34 44,23 3,11 6,73 0.84 3,81 5,63 1,94 4,47 »
Les deux dernières analyses correspondent à des
schistes moins durs où la silice s'est isolée sous forme de concrétions plus ou moins volumineuses. C'est à cela qu'il faut attribuer la faible teneur en silice accusée pal. l'analyse.
2" Zone Nord. - En général dans la zone nord, les
roches de contact sont plus puissantes que dans la zone sud. Les diabases sont au contraire en amas irréguliers, généralement de petite dimension, comme si toute la, matière s'était répandue au travers des schistes sans pouvoir cristalliser en masse. Entre les différents amas, dont
avec une couleur gris cendré particulière, pareille à celle de certains hallefiints. La division en plaquettes est très marquée ;
20 La roche est verdâtre et parait renfermer de la chlorite ; elle est traversée en tout sens par d'innombrables aiguilles de quartz, et renferme beaucoup de concrétions de pyrite et de pyrrhotine ; 30 Les éléments de la roche accusent une grande tendance à l'individualisation. La pâte devient cristalline, et parait renfermer du mica, du feldspath et de la chlorite ;. en même temps des concrétions très nombreuses se for-
ment au sein de cette pâte, constituées par des agrégats de feldspath blanc enveloppés de chlorite. D'après M. Lossen, le mica ferait souvent place à de la séricite;4° Le développement plus grand encore de la texture zonée conduit aux roches que Zincken a nommées spilosites et desmosites. Les spilosites sont des roches très schisteuses d'une couleur blanc bleuâtre, qui parait due à l'élément sériciteux. Les concrétions ou zones sont formées de couches concentriques de chlorite entourant un, noyau feldspathique. Le diamètre de ces concrétions est.,. parfois si considérable que l'aspect de la roche rappelle. celui de certaines pyromérides. Au microscope, les spi-