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ÉTUDE SUR LES ÉRUPTIONS DU HARTZ. Variété blanche ou acide.
Chaux Magnésie Potasse Soude.
1,87 0,80
Eau. Acide carbonique.
1,98 1,15
Variété sombre ou basique.
2,82 1,64 3,31 3,23 2,49
4,31 1,66
0
Le=rapport de l'oxygène des bases à celui de la silice est de 0,285 pour la variété blanche, 0,362 pour l'autre. II. Schistes graphitiques du petit filon du Mühlenthal, près d'Elbingerode. Silice. Alumine. Protoxyde de fer.
88,32 5,87 1,94
Protoxyde de manganèse. Chaux Magnésie Potasse Soude
0,63' 0,15 1,73
Eau Acide carbonique. Graphite.
0,95
0
0
3,08
Cette roche tache les doigts et le papier. Ainsi, les porphyres gris se distinguent des porphyres rouges 10 Par une moins grande proportion de quartz ; . 2° Par la présence d'un minéral chloritique fusible ; 30 Par une teneur beaucoup plus élevée en oligoclase et par conséquent en soude ; 4° Par une cristallinité plus grande de la pâte. Au point de vue du gisement, ces porphyres se présen-
tent toujours en filons ou dykes verticaux, parfaitement nets, recoupant tous les plis des assises siluriennes ou dévoniennes. Il est donc démontré que ces roches sont postérieures au plissement général du Hartz, c'est-à-dire
PORPHYRES.
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postérieures au dépôt de la grauwacke du culm. Elles sont donc probablement houillères ; peut-être même appartiennent-elles aux premiers temps de l'époque permienne. Dans tous les cas, leur composition semble les placer entre les porphyres rouges étudiés précédemment et les aphanites et porphyrites d'Ilfeld.
Le plus beau dyke de porphyre qu'il soit possible de voir au Hartz est celui du Mühlenthal, à 1 kilomètre environ d'Elbingerode, sur la route de Iltibeland. Ce filon a 40 mètres de puissance, il tranche nettement le calcaire stringocéphales, dont les couches ont un pendage sud de 30° environ. Ces couches ne sont nullement redressées au contact du porphyre, et la limite est absolument précise. Quand on regarde, dans la carrière qui exploite le porphyre pour pavés, l'immense front de la roche, on voit
sa couleur parfaitement blanche à l'ouest, passer vers l'est au gris lateuâtre presque noir. La dégradation est tellement insensible qu'on pourrait croire, au premier abord, que la roche uniformément mouillée a été séchée par le soleil en commençant au côté ouest. Les deux teintes correspondent aux deux variétés dont j'ai parlé plus haut : en allant du blanc vers le noir, on voit les cristaux d'orthose diminuer de longueur, les grains de quartz devenir plus rares , les lamelles de chlorite se faire à la fois plus petites et plus fréquentes, les taches de graphite disparaître complètement, et enfin les boules de grenat naître de tous côtés au sein de la masse. Tout cela se lit clairement dans la comparaison des deux analyses de la page précédente. Il y a donc eu commencement de départ, de la magnésie et du fer d'un côté, du quartz et des alcalis de l'autre. Ce départ semble s'être fait horizontalement, car la roche est absolument la même dans une même bande verticale. Mais la cause qui a porté la magnésie du côté est plutôt que de l'autre est absolument mystérieuse ; j'émets sous