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NOUVEAU PROCÉDÉ DE FORMATION
DE CHAMBRES DE MINES DANS LE ROC.
rique de nos essais et nous la conduirons aux derniers perfectionnements où nous sommes arrivés. Nouveau procédé de formation de chambre de mine.
Soient deux trous de mine A et B (Pl. XIII,fig. 2 et 3) voisins, parallèles et de même profondeur. Supposons qu'on charge B, qu'on le bourre légèrement et qu'on donne le feu, A restant vide. si elle est assez mince La cloison séparative est pulvérisée sur toute la hauteur de la charge. Au-dessus, les forages restent intacts, l'effet de l'explosion étant purement local, tandis que les débris de la cloison sont en partie rejetés en A, en partie expulsés par le trou resté libre. Les débris pulvérulents non expulsés seront retirés comme il sera dit plus loin. Imaginons, pour le moment, l'opération terminée ; on pourra charger un troisième forage C, parallèle aux deux autres. Une explo-
sion faite dans les mêmes conditions que la précédente
détruira la partie A B C sur toute la hauteur de
la
chambre déjà obtenue. On comprend dès lors comment on peut agrandir successivement le vide primitif. Quand on se trouvera en présence d'une roche inconnue et que l'on voudra préparer Ordre des opérations.
des chambres de mines à l'aide de ce procédé, il conviendra de passer par la série des opérations suivantes
1° Déterminer les distances relatives à donner aux forages, leur diamètre étant donné ; 2° Forer un certain nombre de trous de mine A, B, C, régulièrement disposés dans la portion de roche à enlever; 3° Faire éclater, à la dynamite, sur une longueur convenable, la cloison séparatrice de deux trous A et B. 4° Retirer les débris de cette explosion ; 5° Faire détoner une charge contenue dans un forage C, voisin de la cavité ainsi produite ;
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6° Retirer les débris de cette seconde explosion ;
7° Continuer l'opération en utilisant successivement tous les forages. Dans la pratique, il convient de distinguer deux cas, selon que les forages sont horizontaux ou verticaux. 1° Détermination des disForages horizontaux. tances des forages. Nous supposons, bien entendu, que l'explosif reste le même. Dans une première série d'opérations,' on opérera avec des diamètres et des longueurs de charges constantes (il s'agit ici et dans ce qui suit du diamètre au fond du forage). On rapprochera les trous jusqu'à ce que les ruptures soient bien nettes. Une deuxième série d'essais portera sur le diamètre
et une troisième sur la charge. On connaîtra aussi les conditions les plus avantageuses. En pratique on se con-
tentera de la première série d'essais : toutes les fois
qu'on voudra adopter d'autres dimensions on se laissera guider par les résultats déjà connus. Citons "quelques chiffres déduits de nos expériences. Forages de 0'11,03 de diamètre. Charges de 330 grammes
de dynamite n° 1. La hauteur de la chambre entre les forages À et B a été de On,55.
Dans les roches dites de premier ordre : quartz, porphyres, granites durs et quartzeux, filons quartzeux, l'épaisseur de la cloison peut varier entre 0' ,05 et 0'1,07 ;
ret le vide dû à une explosion peut contenir 2k,500 à 3 kilogrammes de dynamite. Dans les roches de seconde dureté, telles que grès et
poudingues quartzeux, granites ordinaires , la cloison peut varier entre 0'n,08 et Orn,10 ; la capacité de la chambre entre 3k,4 et 4 kilogrammes de dynamite.
Dans les schistes dévoniens les plus compacts de la
Montagne-Noire, on arrive à 0",14 de cloison, et dans les grès durs de Carcassonne à 0°,18.