Annales des Mines (1884, série 8, volume 5) [Image 219]

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NOUVEAU PROCÉDÉ DE FORMATION

DE CHAMBRES DE MINES DANS LE ROC.

facilitera la marche des débris vers le point où ils doivent être extraits. 2° Ce forage sera également d'un diamètre plus grand ;

et refouler par le tube intérieur. Enfin, si la cohésion des débris est trop forte on fera bien, comme il a déjà été dit, de terminer le tube en cuivre par un bec recourbé. Un engorgement vient-il à se produire dans le tube d'aspiration ? On en est averti par une résistance considérable dans la manoeuvre de la pompe. On élèvera alors les tubes au-dessus des débris, on renversera le sens du courant et, le dégagement effectué, on recommencera l'opération en procédant d'abord avec beaucoup de précautions.

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la masse d'eau en mouvement sera ainsi plus grande et les gros débris seront mieux entraînés. 3° Il est bon, en outre, de boucher hermétiquement la chambre, quoique cette opération soit généralement inutile. Voici la disposition que nous avons adoptée à cet effet,

L'appareil se compose d'un manchon M en cuivre, muni, en son milieu, d'une tubulure latérale T. L'extrémité inférieure est munie de rebords pour maintenir deux tampons en étoupe qu'on introduit entre le manchon et le forage. L'extrémité supérieure est terminée par un tuyau en forte toile flexible terminé par une garniture en laiton

formant écrou. Dans cet écrou on visse un renflement fileté que porte le tube d'aspiration en cuivre mince. L'extrémité supérieure de ce tube peut être, soit fermée par un bouchon à vis, soit reliée, à volonté, avec l'aspiration ou le refoulement de la pompe. Supposons qu'on veuille vider la chambre entre A B et C après l'explosion de C fig. 2). Dans chacun des trous on placera un manchon muni de ses tampons ; on achèvera de rendre la fermeture hermétique en coulant dessus une couche de plâtre gâché. On mettra en place les tubes en.

les vissant au manchon. La chambre ne communique plus alors au dehors que par les tubes intérieurs et les tubulures T. Si C'est la forage A qu'on veut dégager, .on y relie le tube intérieur à l'aspiration et la tubulure T au refoulement de la pompe ; les tubes des trous B et C étant fermés par

les bouchons à vis, les débris sorte& par le tube intérieur de A et l'eau pénètre dans la chambre par l'espace annulaire entre ce tube et son manchon. On pourrait aussi aspirer par la tubulure _du manchon

L'application des chambres de mine aux carrières n'exige aucune explication nouvelle. Leur principale application se trouvera d'ailleurs dans les galeries, à cause de la rapidité avec laquelle ce procédé permet d'obtenir l'avancement. Cette rapidité tient surtout à l'emploi de fortes charges dans les chambres permettant de réduire au minimum le nombre des forages au front de taille. Nous donnons ci-dessous les charges à donner aux chambres pour éventrer la roche sans laisser de culot dans les forages des chambres. Applications.

Charge de 2°,300 dynamite-gomme pour une profondeur de 1m,10 de 1 ,30 de 3 de [k ,200

de 8 à 9k

de 1 ,50 de 2 ,10

Dans les mêmes circonstances, la dynamite n° 1 donne des effets notablement inférieurs à ceux de la dynamitegomme.

Quand on passe aux roches de seconde dureté, le poids de l'explosif devient sensiblement moindre. Ainsi dans des schistes dévoniens très compacts, 21,500 de dynamite n° 1 ont suffi pour une profondeur de 2°1,20. La description des tâtonnements nombreux auxquels