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GABLES AÉRIENS.
GABLES AÉRIENS.
vient ainsi à assurer la rigidité complète des câbles por-
4 mètres de longueur attachée à la chape de suspension. Celle-ci (fig. 10 et 11, Pl. XV) est formée de deux tôles triangulaires de 4 millim. d'épaisseur comprenant entre elles deux poulies de 0m,205 de diamètre qui reposent sur le câble par une gorge de 21 millim. d'épaisseur et de 7 millimètres, de profondeur. Ces poulies sont portées
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teurs et à les empêcher de sortir des encoches du releveur.
En bas (fig. 3 et 4, Pl. XV), les câbles passent sur un che-
valet releveur représenté fig 5, Pl. XV. Ce chevalet est précédé d'un contrepoids raidisseur analogue à celui du départ. L'ancrage se fait ensuite autour de vérins ten.
seurs dont la tige est munie de filets carrés. Les vérins sont fixés à des ancres derrière un sommier commun à l'aide d'écrous à oeil et les ancres sont reliées l'une à l'autre par des plateaux supportant une charge. Le câble se replie sur la croix du vérin et on pratique son épissure sur 2 mètres de longueur. Les bennes (fig. 6 et 7, Pl. XV) sont en tôle de 1',5 d'épaisseur renforcée aux angles à l'intérieur par des cornières de 25 25 4' à écartement de rivure de
55 millimètre. Leur capacité est de 0',080, soit 1/12 à 1/13 de mètre cube. La caisse bascule autour d'un axe
porté par un étrier en fer rond au bois, par lequel elle est suspendue. Pendant le trajet, un anneau la maintient en reliant à l'anse un ergot vissé sur sa paroi. Poids total vide Poids de terre transporté Poids total plein. Prix total.
601%
12380:: (marnes et argile)
180s
Les bennes, remplies au chantier, sont roulées à l'envoyage sur des brouettes spéciales en bois avec sommier relevant la charge au-dessus de la roue (fig. 1 et 8, Pl. XV). Leur prix est de 32 francs. La roue est en bois
avec cercle en fer. L'écartement des brancards est à l'avant de 0m,475, à l'arrière de 0n1,60. Le moyeu est renforcé par 4 frettes.
L'anse de la benne s'engage dans un crochet d'attelage à ressort (fig 9, Pl. XV), qui termine une chaîne de .
par de véritables paliers en fonte, à base rivée sur les tôles de la chape.Les axes des poulies frottent sur des coussinets, et leur entrée dans le palier est facilitée par une échancrure des tôles. L'écartement de la chape est maintenue : 1° en haut, par trois boulons, dont un entre les poulies ; 2° au milieu, par un entre-deux en bois que traverse le boulon d'attelage du câble de traction ; et 3° en bas, par le crochet retenant la chaîne de suspension.
Le câble de traction se compose de six fils de fer de. Franche-Comté, de 2 milimètres de diamètre, tressés autour d'un septième fil central de manière à former, avec une garniture de chanvre, un câble de 8 millimètres
de diamètre, du poids par mètre de 116 grammes Sa durée ordinaire est d'une campagne. C'est un câble sans fin de 600 mètres de longueur engagé, aux extrémités du transport, dans les gorges de deux poulies : l'une motrice en tête, l'autre de retour en queue. La poulie motrice (fig. 12 et 13, Pl. XV) de 1 mètre de diamètre à la gorge, est d'une seule pièce. Son arbre se termine de chaque côté par une manivelle de 0ul,35 de rayon. Ses paliers reposent sur un chevalet en bois solidement fixé dans le sol. Une pièce de bois non équarrie frottant sur la jante forme frein. L'impulsion est donnée
par un ou deux hommes à la manivelle, de telle sorte qu'on peut à volonté remonter des charges.
La figure 14 (Pl. XV) montre la disposition de la poulie de retour portée par le chevalet releveur. Son diamètre est de 1",10.