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NOTE SUR UNE EXPLOITATION DE DIAMANTS
PRÈS DE DIAMANTINA (BRÉSIL).
Enfin une paire de machines .Gramme de 8-4 chevaux: Les tiges de pompes, caisses de wagon, rails, poulies de transmission étaient à faire sur place.
profondissement de ce canal en ces deux points à travers des quartzites d'une dureté exceptionnelle ; cela devait,
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L'emploi d'une transmission électrique ne s'imposait pas au Portào de Ferro où la place ne manquait nulle part pour des installations différentes, mais on voulut en faire
un essai pour savoir dans quelle mesure on pourrait compter sur ces appareils en vue d'autres concessions à exploiter ultérieurement et où ils pourraient rendre les plus grands services. A l'époque où ces machines furent commandées, les résultats de leur emploi à la transmission de la force paraissaient encore douteux, et la Société Gramme les fit construire de façon qu'en cas d'insuccès elles pussent du moins servir à la production de lu-
mière pour l'éclairage de nuit des travaux quand cela aurait été utile. Elles pouvaient transmettre un travail maximum de 4 chevaux avec une intensité de courant de 13 ampères et une force électromotrice de 360 volts en faisant, la machine génératrice 1.500 tours, et la machine motrice 1.200 tours par minute.
Une fois terminée l'installation des maisons, et en attendant que l'arrivée du matériel permît de s'occuper de la construction et de l'installation des machines, on s'occupa du canal de dérivation et du barrage. Il existait sur la rive droite un canal creusé dans le rocher, qui avait été exécuté autrefois par l'Extracçào ; il avait été partiellement comblé par les derniers exploitants qui ne s'en étaient pas servis, et il était complètement ouvert du côté de la rivière sur une grande partie de sa longueur. L'utilisation de ce canal s'imposait si l'on voulait assécher toute l'étendue de la concession : elle devait conduire à la construction d'un barrage capable de relever
le plan d'eau de près de 5 mètres à cause de la cote de deux points du fond du canal. L'exécution du barrage
sur cette hauteur était, en effet, plus facile que l'ap-
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en outre, permettre l'emploi de roues en dessus. Dès lors, sous peine de donner au barrage une longueur démesurée, son emplacement était tout indiqué en un point où les deux rives s'élevaient presque verticalement à peu de distance l'une de l'autre, tandis que de part et d'autre de ce point la rive gauche se relevait beaucoup moins rapidement. On commença par mettre en état la paroi Est du canal qu'il fallait fermer aux quatre points où l'on a indiqué des murs sur le plan en 1, 2, 3 et 4 (fig. 2 et 3, Pl. XVI). Ces
murs furent faits à la façon du pays, avec de la pierre
sèche, de l'herbe et de la terre. La face du côté de l'eau a un fruit très faible ; elle est construite en pierres aussi grosses que possible, et les joints sont faits avec
de l'herbe. Immédiatement en arrière et presque tout contre , on construit de même , niais en pierres plus petites , un mur parallèle : l'intervalle est rempli de pierre cassée et de sable quartzeux que l'on fait couler dans tous les interstices en l'arrosant abondamment à mesure qu'on le pose. L'épaisseur totale de ce mur est
de 1,50 à 2 mètres. La face d'arrière se fait de la même façon; on lui donne une disposition en gradins. L'intervalle entre les deux faces est rempli de terre argileuse et de menue pierre, _dont on obtient le tassement
en y jetant, à mesure qu'on y ajoute de la terre, de grandes quantités d'eau. On a représenté (fig 6, Pl. XVI) .
une coupe à travers un de ces murs , montrant leur mode de construction.
L'herbe fraîche, placée entre les pierres des deux faces, reprend racine en partie, et au bout de quelque temps les murs ainsi construits acquièrent une grande solidité.
Le seul mur n° 3 avait un volume total de près de