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VITESSE DES COURANTS D'EAU OU D'AIR
L'examen des courbes (Pl. XVI,
fig.
MAINTENANT EN SUSPENSION DES GRAINS MINÉRAUX. 513
8) tracées en comp-
tant sur l'axe des x les hauteurs du tube au-dessus de l'extrémité inférieure et sur l'axe des y, les volumes d'eau
donné lieu au tableau précédent, où les chiffres des poids
d'eau représentent aussi la vitesse du courant d'eau en
en milligrammes par seconde et par millimètre carré de section du tube, montre que la force nécessaire pour tenir en suspension un corps immergé est directement
millimètres par seconde.
proportionnelle à la hauteur à laquelle ce corps doit être soutenu. Ces courbes semblent en effet être des lignes droites. Ce fait pouvait se prévoir puisque, pour avoir la même vitesse utile, le courant doit-posséder d'autant plus de force qu'il a à soulever, en outre de la sphère pesante une colonne verticale de liquide plus longue et par conséquent plus pesante. Cette proportionnalité est très faible et à peu près indépendante de la densité du corps.
tracées sur les figures 10 et 11. Une colonne indique
Influence du rayon des grains et de leur densité.
0 0, C ez P ,y,
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CG
P ..1 =
,c4
u;
.
,e,
e.
'.
1
un tube de rayon égal à 4.775 et au niveau D; ils ont
I
II III
Plomb.. .
IV V VI VII
Cire
VIII
Cire.
IX
X
XI
XII XIII XIV XV XVI
XVII XVIII XIX XX XXI
XXII XXIII
1,20
.
Plomb-cire. 1,20 Sable-cire . 1,20
Plomb.. . Plomb.. . Plomb.. . .
.
. .
. .
1,20 1,875 1,520 0,875 1,712
Cire-Plomb. 1,762 Cire-plomb. 1,887 Cire-plomb. 1,725 Cire-étain Cire-étain Cire-étain
1,575 2,000 1,425
Cire-plomb. 2,050 Cire-plomb. 1,175 Cire-plomb. 1,600 Cire-plomb. 1,600 Cire-plomb. 0,980 Cire-cuivre. 1,475 Cire-plomb. 1,687 Cire-plomb. 2,087 Cire-plomb. 1,462
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,
-rci
- .,
- ...-
t.ï
0
79,7 33,7
7,2369 11,01 7,2369 4,65 1,62 7,2369 9,4 7,2369 1,30 313,0 27,6139 11,33 157,4 14,7069 10,70 32,7 2,8066 12,01 1-1,7
24,9 21,0200 51,5 22,9151 113,2 28.1501 102,2 21,5063 26,3 16,3664 60,4 33,5120
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610,52 548,23
ai z
.. w CD
,9, E,
e
j
rCc:
uc
E
P
-26
336,09 338,03 + 2
5 126,02 111,42 -15 5 62,81 65,72 + 3 5 672,14 686,03 +14 10 653,72 631,91 -21 5 556,40 527,62 -29
50,0 13,4466 129,5 20,1820 302,5 38,0728
4,59 7.17 3,59 4,06 3,72 6,42 7,94
10 10 10 10 10
-107,4 12,9864
8,25
31,2 6,7987 123,1 17,158-1 61,7 17,1581 16,0 3,9428
ui
--,_::
5
25,5 12,1230
ci
kii
1,18 2,25 4,03 4,75 1,61 1,80 2,10 3,57
125,7 35,2253
,,
f:c Ê
60,91
57,60 - 3
5 216,14 194,26 -22 5
345,2-1 3-48,52 + 3
5 402,10 390,52 -12 5 140,23 121,30 -19 5 159,31 148,60 -11
5 176,77 173.71 - 3
5 318,12 322,97 + 4
5 5 5
347,35 332,27 -15 497,67 502.49 ± 6 313,04 313,04
0
316,21 289,19 -27 322,26 309,92 -13 492,13 482.09 -10 572,77 580,77 + 8 525,50 529,52 + 4
Ce tableau a servi à construire les courbes de la figure 9 pour laquelle je me suis en outre aidé des courbes les différences existant entre les résultats expérimentaux directs et les résultats modifiés graphiquement. Ces dif-
férences sont tantôt positives et tantôt négatives, elles n'atteignent jamais une valeur considérable et me sem-
blent être peu importantes, surtout si l'on remarque l'extrême petitesse des corps immergés et l'influence que possède sur la détermination de leur densité une erreur très faible commise dans la mesure directe du rayon des sphères, d'ailleurs quelque peu imparfaites, constituées par les boulettes et dans l'évaluation des poids. Sur l'axe des x sont indiqués les rayons des sphères à l'échelle de 1 millimètre pour 1/10 de millimètre, les ordonnées montrent le poids d'eau en milligrammes par seconde et par millimètre carré de section
du tube à une échelle de 2 millimètres par 50 milligrammes, enfin les densités sont inscrites en chaque point.
Certains minéraux tels que le mica qui offrent l'aspect
de lames minces et étendues, devront être considérés comme composés d'une rangée de sphères de diamètre égal à l'épaisseur de la lame et accolées les unes à côté des autres. Il en résulte qu'après passage à travers un tamis ou un crible, ils se comporteront par rapport aux grains ayant traversé le mérrie tamis,,mais de forme plus sphérique comme des corps d'un diamètre beaucoup plus
petit et égal à l'épaisseur de leurs lamelles. C'est en effet ce que démontre l'expérience.
Les essais