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STATISTIQUE DES
98
A. - MINES DE HOUILLE. 1. - BASSIN DE SAINT-ÉTIENNE.
16. DATE do
294
LIEU de
d'ouvriers
Farcident.
Tués.
2
3
é
26
de
l'accumulation 6
Département de la Loire. la GrEetad'Croix (sui(e).
Causes directes
Blessés.
I5
99
2. - GROUPE DE LA LOIRE.
CAUSES DE L'ACCIDENT
z es
l'accident.
1858
n.
NOMBRE
Concession de
ACCIDENTS DE GRISOU.
du gaz.
7
8
de l'inflam-
Causes indirectes.
9
10
matin du gaz.
OBSERVATIONS.
Tonnes 300
Puits
116.760
StPaul Brûlé.
Janvier
Lampe Léger éboulement de charbon de sûreté dans un chantier détamisée. oit
l'on ne tra-
Imprudence de la victime, qui avait pénétré axer
une lampe de de celé
vaillait pas.
détamisée
dans un chantier, M la présence du grisou devait dire soupçonnée.
Indications générales.
Le grisou se dégageait de temps à autre dans le champ d'exploitation
du puits St-Paul, surtout dans les travaux de la couche bàtarde. Les ouvriers travaillant dans les chantiers en cul-de-sac étaient munis de lampes de sûreté.
Circonstances de l'accident. Un sous-gouverneur, muni d'une lampe de sûreté, avait visité un chantier à onze heures du soir et y avait constaté l'absence du gaz. Vers trois heures du matin, il se rendit do nouveau dans ce chantier ; confiant dansas première visite, il négligea de recouvrir de son treillis sa lampe de sûreté, à peine était-il entré dans le chantier ; qu'une explosion se produisit et le brûla grièvement ; il mourut des suites de ses brûlures. Remarques particulières. Dans l'intervalle des deux visites qu'avait faites le sousgouverneur,
un petit éboulement do charbon s'était produit ; il avait dû faciliter le dégagement du grisou.
295
1862 10
300
Puits Charnu.
à feutra.
Brûlé
Bâtarde.
Imprudence de la victime, qui s'é-
tait rendue dans son chantier avec
légèrement.
Nevem Couche bre.
LaMpC
81.506
une lampe à feu nu,malgré l'ordre contraire que lui
Circonstances de l'accident.
Un ouvrier devait travailler dans un chantier de la couche
bâtarde, dans laquelle on employait des lampes de sûreté ; le gouverneur lui ax eit dit de l'attendre et devait le conduire lui-mime à son travail. Cet ouvrier s'étant rendu seul à son chantier avec une lampe à feu nu, et étant monté sur des remblais,détermina une petite explosion de grisou, qui lui causa des brûlures sans gravité.
avait donné le gouverneur.
296
1863 18
Avril.
d°
Grande Couche.
24
2
dont
Brûlés.
16
brûlés et 8
asphyxiés.
290
88.601
Galerie insuffi-
samment aérée dont les deux extrémités étaient situées en dehors du courant d'air.
Indications générales. L'exploitation portait sur deux couches, la Grande couche cita Bâtarde. Dans la première, il ne restait à enlever que quelques massifs de charbon, isolés au milieu des vieux travaux. Le grisou ne s'y était pas montré depuis 15 ans et un arreté préfectoral de 1850 y permettait l'emploi des lampes à feu nu. L'aérage général était suffisant. L'air entrait par le puits Chaman, suivait la galerie de roulage et sortait par le puits Neuf.
Circonstances de l'accident. Dans la voie de roulage qui était au mur de la Grande couche, on avait percé, en contrehaut de cette voie, deux petites galeries vers le toit, à 10m l'une de l'autre o leur extrémité, une galerie parallèle à la 'Voie de roulage avait atteint' 30m de longueur ; c'est dans cette sorte de réduit que se produisit l'explosion, occasionnée par les lampes à feu nu dont on se servait normalement .
Vers trois heures de l'après-midi, une colonne de poussière et do fumée fut refoulée par les puits Ilantribunt et Neuf et l'aspiration de l'air cessa dose faire par ce dernier. On descendit dans la mine, le courant d'air fut rétabli en relevant un petit éboulement dans la galerie de roulage cite sauvetage fut terminé en deux heures ; on remonta 2 ouvriers sains et saufs, én blessés et 22 morts; là ouvriers de la Grande couche et 8 de la Bâtarde, ces derniers avaient été asphyxiés dans la galerie de roulage ; 2 des blessés succombèrent aux suites de leurs brûlures.
Remarques particulières.
La galerie où l'explosion s'est produite était mal aérée ;
établie dans la galerie de roulage, entre les deux petites galeries transversales, forçait l'air à une porte entrer par l'une d'elles et à sortir par l'autre. Mais la porte était souvent ouverte , les galeries transversales étaient à un niveau plus élevé que la voie de roulage et
les deux extrémités, longues de 10., de la