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ACCIDENTS DE GRISOU. 2
131
GROUPE DE LA LOIRE.
Département de la Loire. de Montieux (suite). a.
OBSERVATIONS, 2
a
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anses 53
Juin.
Puits Neuf.
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Chômage d'un
Lampe à feu nu.
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jour, dans une remontée de 51 meIres de longueur,
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Brûlés fuillet.Brûlé Simon.courant légère-
ment.
Id.
Interruption
Circonstances de l'accident. Un ouvrier, entrant après un jour de chômage, dans son chantier où il avait constaté l'avant-veille un peu de grisou, accrocha sa lampe à feu nu au sommet d'une butte et, ayant enlevé sa chemise, s'en servit pour agiter l'air et chasser le grisou ; le gaz déplacé vint s'enflammer sur la lampe ; l'ouvrier fut jeté à terre par l'explosion et mourut des suites de ses brûlures.
Remarques particulières. Le chantier, en remonte sur 5 mètres de longueur, était situé dans le prolongement d'une autre remontée, par où montait le courant d'air. L'ouvrier n'avait pas prévenu le gouverneur de la présence du grisou dans la remontée où il travaillait. Il était d'ailleurs muni d'une lampe de sûreté, dont il eut dû se servir.
Indications générales.
Le niveau supérieur du puits St-Simon, partant de la limite sud de la
d'air et
concession ciao dirigeant vers le Puits Neuf, était en communication avec le niveau inférieur de roulage, par trois galeries montantes, dont l'une longeait la limite de la concession. L'aérage, sans être très actif, était suffisant pour chasser le gaz qui se dégageait en quantité assez notable dans la partie supérieure des travaux.
suite d'un ébou-
Le Ie. Juillet, un éboulement assez important s'était produit dans la partie sud du niveau supérieur et empêchait le courant d'air de passer.
accidentelle
du
dégagement anormal de grisou à la lement.
La visite des chantiers était faite régulièrement. Dans chaque atelier, une lampe de sûreté était mise à la disposition des ouvriers, pour qu'ils pussent toujours s'assurer de l'état du chantier avant d'y travailler.
Circonstances de l'accident.
Trois ouvriers ayant terminé leur travail dans le supérieur, se préparaient à partir. L'un d'eux, voulant satisfaire un besoin naturel, entra dans un niveau cul-de-sac voisin de la partie éboulée ; à peine avait-il accroché sa lampe à feu nu au sommet d'une des buttes du cadre d'entrée, qu'une explosion se produisit elle brûla légèrement. La flamme, en parcourant le niveau, vint brûler mortellement un deuxième ouvrier qui changeait de chemise. Le troisième ouvrier, qui descendait Yen le niveau inférieur, fut aussi brûié légèrement.
Remarques particulières.
Le jour de l'accident, la visite des chantiers avait été faite; on
n'avait reconnu de grisou dans aucun des chantiers en activité. 11 est probable que l'éboulement, tout en interceptant le courant d'air, avait aussi accéléré le dégagement du grisou, dans le niveau. Les ouvriers éprouvaient beaucoup de répugnance à se servir des lampes de sûreté et ne les employaient qu'à la dernière extrémité, ces lampes donnant moins de lumière que celles à feu nu. Mesures prises à la suite de l'accident. Les exploitants ont été invités à obliger les ouvriers à se servir des lampes de sûreté, et à abandonner provisoirement tout chantier où le grisou aurait donné, plusieurs jours de suite, des signes notables de sa présence.